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Journée d'échanges sur la mobilités employeurs du GART
Les enseignements clés à retenir :
- la nécessité de pérenniser les financements et les équipes dédiées au conseil en mobilité,
- l'importance de mieux articuler les données entre entreprises et autorités organisatrices,
- le ...
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Les enseignements clés à retenir :
- la nécessité de pérenniser les financements et les équipes dédiées au conseil en mobilité,
- l'importance de mieux articuler les données entre entreprises et autorités organisatrices,
- le rôle stratégique des plans de mobilité inter-employeurs pour mutualiser les efforts;
- le besoin de renforcer les obligations réglementaires pour ancrer durablement ces démarches.
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50 MEuros d'ETS1 pour décarboner le transport
Afin d'accélérer la décarbonation du transport public, le marché européen du carbone (alias ETS) permettra de reverser 50 MEuros aux AOM et aux communes non AOM ayant conservé leur réseau de transport urbain à la suite de la LOM. L'enveloppe de 50 ME...
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Afin d'accélérer la décarbonation du transport public, le marché européen du carbone (alias ETS) permettra de reverser 50 MEuros aux AOM et aux communes non AOM ayant conservé leur réseau de transport urbain à la suite de la LOM. L'enveloppe de 50 MEuros (pour 2025) est répartie entre les affectataires proportionnellement à leur population, le revenu fiscal de référence moyen par habitant et un coefficient logarithmique.
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Charte contre l'usage des stupéfiants dans le Transport Routier de Voyageurs de l'OTRE AURA
Le 16 juillet 2025, Fabrice GACHON, Président de l'OTRE AURA a cosigné avec Julien VUILLEMARD, Conseiller Régional en charge des transports scolaires et Interurbains et Maire de Vernaison (69) une charte d'engagement dans la lutte contre l'usage des ...
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Le 16 juillet 2025, Fabrice GACHON, Président de l'OTRE AURA a cosigné avec Julien VUILLEMARD, Conseiller Régional en charge des transports scolaires et Interurbains et Maire de Vernaison (69) une charte d'engagement dans la lutte contre l'usage des stupéfiants dans les transports routiers de voyageurs et plus spécifiquement dans les autocars scolaires.
Cette volonté commune d'assainir la profession trouve son origine dans l'accident mortel qui a endeuillé la ville de Châteaudun le 30 janvier dernier lorsqu'une jeune fille a perdu la vie dans l'accident de l'autocar scolaire dans lequel elle voyageait, le conducteur étant sous l'effet de stupéfiants.
L'OTRE Auvergne Rhône-Alpes incitent ses entreprises adhérentes à :
- Modifier les règlements intérieurs en y intégrant une clause de contrôle aléatoire ;
- Conduire des actions de contrôles aléatoires ;
- Tester systématiquement chaque nouveau conducteur embauché ;
- Mener des actions de prévention et d'information auprès de leurs salariés.
Dans leur rôle respectif et leurs missions spécifiques, l'OTRE AURA et la Région s'assureront ensemble de la promotion de la charte et d'une action conjointe auprès des pouvoirs publics visant à systématiser la lutte contre les stupéfiants dans le transport de voyageurs.
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140 MEuros pour 19 projets de transports durables
La France obtient un financement européen de 140 MEuros pour 19 projets d'infrastructure de transport pour des transports durables, innovants et interconnectés a l'échelle européenne.
Le volet « transports » du Mécanisme pour l'Interconnexion...
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La France obtient un financement européen de 140 MEuros pour 19 projets d'infrastructure de transport pour des transports durables, innovants et interconnectés a l'échelle européenne.
Le volet « transports » du Mécanisme pour l'Interconnexion en Europe (MIE) a validé la répartition des financements européens qui seront attribués au titre du quatrième appel à projets du MIE 2021-2027, dans l'attente de notification précise des fonds attribués, à l'automne. La France se félicite de la sélection de 19 projets la concernant, pour un montant total de subventions d'environ 140 MEuros. Cette décision confirme la qualité des dossiers portés et l'engagement de la France et de la Commission européenne en faveur du développement d'infrastructures de transport durables, innovantes et interconnectées à l'échelle de l'Union.
Parmi les projets retenus, la totalité de ceux liés à la Ligne Nouvelle Provence-Côte d'Azur (LNPCA) ont été sélectionnés, illustrant le caractère stratégique de cet axe ferroviaire à l'échelle européenne :
- les pôles d'échanges multimodaux de Marseille Saint-Charles et Saint-André et Nice Aéroport bénéficieront d'un soutien à hauteur de respectivement 7,5 MEuros et 3 MEuros ;
- le déploiement du système européen ERTMS niveau 2 sur la ligne Marseille-Vintimille recevant, quant à lui, un financement de 43 MEuros.
La LNPCA incarne une ambition forte : celle de construire un arc ferroviaire méditerranéen à haute performance entre Barcelone et Gênes. En cohérence avec les priorités du réseau transeuropéen de transport (RTE-T), elle contribuera à améliorer les connexions transfrontalières, à renforcer la compétitivité des liaisons à grande vitesse et à accroître la robustesse du réseau existant
Le secteur ferroviaire bénéficiera également d'un appui pour deux projets de rétrofit de locomotives portées par SNCF Réseau et AKIEM, financés respectivement à hauteur de 2,2 MEuros et 3,41 MEuros, afin d'accélérer la transition vers un matériel roulant plus durable.
Dans le domaine portuaire, la France se félicite de la sélection d'un projet présenté conjointement avec l'Irlande, pour un montant de 19,2 MEuros, en faveur de la liaison transmanche entre Dunkerque et Rosslare. Le port de Bordeaux bénéficie par ailleurs de 1,4 MEuros pour moderniser ses systèmes d'information.
La France souligne également l'importance du soutien apporté par la Commission à des projets portés par des consortiums européens, dont elle est partenaire avec d'autres Etats membres, pour plus de 40 MEuros. Ces projets permettront d'accélérer la numérisation, la décarbonation et d'améliorer l'efficience des différents modes, routier, ferroviaire ou encore aérien :
Le projet MATIS 2 sur les systèmes de transport intelligents, recevra une subvention globale de 42,5 MEuros, dont 15,5 MEuros pour sa composante française ;
Le transport aérien est soutenu à travers deux projets issus du programme SESAR pour la modernisation de la gestion du trafic aérien, AMEA et CLEAN ATM 3, qui recevront respectivement 21 MEuros et 8,9 MEuros.
Enfin, le soutien de la Commission à des projets en faveur de la résilience des infrastructures constitue un signal fort pour la prise en compte de cette thématique essentielle, avec plus de 11 MEuros en faveur de :
l'écluse de Gambsheim, élément stratégique pour la navigation sur le Rhin, qui bénéficiera d'un soutien de 5,1 MEuros ;
SNCF Réseau, qui recevra 6,3 MEuros pour renforcer son réseau hydraulique ferroviaire, garantissant ainsi une meilleure adaptation aux risques climatiques croissants.
Prenant acte de l'absence de nouveaux appels d'ici au prochain cadre financier pluriannuel (2028-2034), la France appelle la Commission européenne à prévoir dans les discussions budgétaires à venir un soutien renforcé à la hauteur des ambitions collectives en matière de transition écologique des mobilités, telles que portées par l'Union européenne et ses États membres.
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Jusqu'au 26 sept 2025, déposez votre candidature Propulse !
L'Agence de l'Innovation pour les Transports (AIT) ouvre jusqu'au 26 septembre 2025, les candidatures pour intégrer son 5e programme Propulse. Ce programme d'accompagnement et d'accélération des projets innovants est destiné aux start-ups, PME, grand...
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L'Agence de l'Innovation pour les Transports (AIT) ouvre jusqu'au 26 septembre 2025, les candidatures pour intégrer son 5e programme Propulse. Ce programme d'accompagnement et d'accélération des projets innovants est destiné aux start-ups, PME, grands groupes, collectivités, associations ou établissements publics de recherche. Il donne accès à un accompagnement de 9 mois pour faciliter et accélérer la mise en uvre et le passage à l'échelle du projet. Propulse comprend trois appels à projets :
- Transports durables : accompagner des projets innovants au moins au stade de prototype/démonstrateur, contribuant à la mise en place de solutions de mobilité durables et décarbonées,
- Qualité de service : accompagner des projets d'accessibilité, d'inclusivité, d'amélioration de la sûreté, du confort, de la ponctualité ou plus généralement de l'expérience voyageur,
- Multimodalité et intermodalité : accélérer le déploiement de la multimodalité et de l'intermodalité efficientes au service des usagers et des territoires.
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L'AMF alerte sur l'avenir des transports du quotidien
Les élus locaux alertent sur l'avenir des transports du quotidien. Les résultats de l'enquête nationale (1) menée par l'AMF (Association des Maires de France) et Intercommunalités de France appellent à la plus grande vigilance et viennent tirer la so...
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Les élus locaux alertent sur l'avenir des transports du quotidien. Les résultats de l'enquête nationale (1) menée par l'AMF (Association des Maires de France) et Intercommunalités de France appellent à la plus grande vigilance et viennent tirer la sonnette d'alarme auprès du Gouvernement : lorsque la région est autorité organisatrice de la mobilité (AOM) locale, 76 % des intercommunalités répondantes déclarent ne pas disposer d'une offre de transport adaptée pour répondre aux besoins de déplacements du quotidien.
• Repenser les politiques de transport en donnant au bloc communal les moyens d'agir
Six ans après la loi d'orientation des mobilités, les promesses d'un « droit universel à la mobilité » restent lettre morte : seules 53 % des intercommunalités ont opté pour la compétence AOM. Le versement mobilité (VM), conditionné à un seuil de 11 salariés, exclut la majorité des entreprises rurales, et le nouveau VM régional, plafonné à 0,15 % de la masse salariale, se révèle dérisoire et, comme nous l'avions anticipé, inadapté pour développer des solutions dans les zones peu denses, tout en pénalisant les entreprises.
L'AMF et Intercommunalités de France demandent la réouverture de la compétence mobilité à toutes les intercommunalités volontaires. Les résultats de l'enquête nationale confirment le bien-fondé de cette position puisque 75 % des communautés de communes non AOM répondantes déclarent qu'elles saisiraient ou étudieraient sérieusement la possibilité de se saisir de cette compétence.
Les associations plaident aussi pour un déplafonnement du versement mobilité au-delà de 2 % dès lors que chaque AOM présente un plan de mobilité chiffré (lignes, fréquences, navettes, solutions vélo, calendrier opérationnel) au comité des partenaires et assorti d'un bilan annuel.
• Pour une fiscalité au service des infrastructures routières
Par ailleurs, depuis la suppression de la vignette routière en 2000, toutes les recettes issues de la TICPE, des péages autoroutiers, des amendes et des taxes d'immatriculation sont ponctionnées par l'État, alors que 65,5 % du million de kilomètres des infrastructures routières sont à la charge du bloc communal, dépourvues de toute ressource fiscale dédiée. Normes de sécurité renforcées, changement climatique, flambée des coûts des matériaux et baisse ininterrompue des dotations (DSIL, Fonds vert) obligent à différer les travaux d'entretien courant : routes et ouvrages d'art se dégradent à grande vitesse, les interventions d'urgence, jusqu'à trois fois plus onéreuses, se multiplient, et les zones peu denses, déjà fragilisées, voient leurs fractures sociales et territoriales se creuser.
Pour rétablir un équilibre juste, l'AMF et Intercommunalités de France exigent dès aujourd'hui et de façon pérenne :
• la réaffectation d'une part significative des recettes aux communes et intercommunalités, assortie d'un mécanisme de compensation spécifique aux surcoûts des zones rurales ;
• que le bloc communal soit pleinement intégré dans le modèle économique post-concession autoroutière ;
• que soient revalorisées les redevances versées par EDF, GRTgaz, les opérateurs télécoms et tous les utilisateurs du domaine public routier ;
• et que le produit des amendes pénales relatives à la circulation routière dressées par la police municipale et les gardes champêtres, aujourd'hui largement reversé à l'État, puisse être réaffecté aux budgets des communes et intercommunalités compétentes.
L'AMF et Intercommunalités de France attendent à présent des pouvoirs publics et de l'ensemble des acteurs de la mobilité que ces propositions soient retenues et traduites en engagements concrets et chiffrés lors de la réunion de synthèse des différents ateliers. C'est à ces conditions que pourront être garantis la cohésion territoriale, l'adaptation aux enjeux de transition écologique et climatique et le droit effectif à la mobilité pour tous.
(1) L'enquête a été menée auprès de l'ensemble des communes et des intercommunalités de France, entre le 9 avril et le 26 juin 2025. L'analyse a été effectuée sur les réponses complètes de 125 intercommunalités et 1 148 communes. Les résultats et analyses détaillés sont publiés le 9 juillet 2025.
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Les 10 propositions du GART pour un financement équilibré de l'avenir de nos mobilités
1 - Donner une vision long terme pour financer infrastructures et décarbonation des mobilités.
Il est indispensable de planifier l'avenir des mobilités et de stabiliser le cadre législatif et règlementaire sur le sujet.
2 - Agir sur l...
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1 - Donner une vision long terme pour financer infrastructures et décarbonation des mobilités.
Il est indispensable de planifier l'avenir des mobilités et de stabiliser le cadre législatif et règlementaire sur le sujet.
2 - Agir sur les taxes existantes
Les leviers fiscaux existent (versement mobilité, nouveaux modes de financement des AOM tenant compte de l'usage de l'infrastructure routière), et il est important de les orienter vers la décarbonation de nos déplacements du quotidien. Le GART suggère notamment de longue date un taux réduit de TVA à 5,5% sur les transports publics.
3 - Créer un fond d'innovation garanti par l'Etat pour couvrir les risques des AOM qui testent des nouvelles mobilités et nouvelles filières
Les AOM investissent régulièrement dans de nouvelles filières énergétiques (gaz renouvelables) ou les innovations (navettes autonomes, autopartage de VELI's...). Ces investissements sont portés par la collectivités. Il serait nécessaire de mutualiser les risques des investissements des AOM en faveur de la décarbonation des mobilités avec la création d'un fond.
4 - Financer l'intermodalité, le covoiturage & l'innovation pour des mobilités du quotidien plus efficientes dans le cadre du déploiement des SERM
Les innovations et le covoiturage doivent être pleinement intégrés dans le financement de l'intermodalité. Il est nécessaire de développer des réseaux de covoiturage domicile-travail avec les AOM, qui permettent de proposer plus de mobilité partagée avec moins de ressources.
5 - Valoriser financièrement les externalités positives de la transition et les flécher vers la décarbonation des mobilités du quotidien
Afin de financer la décarbonation et le report modal, les contributeurs s'accordent sur la nécessité de mieux valoriser financièrement les externalités positives de la transition énergétique, non seulement en termes de carbone, mais également de santé publique ou encore de nuisances sonores, dont les coûts ont été évalués par les pouvoirs publics.
6 - Rendre les SDIRVE opposables à l'implantation des bornes de recharge ou des stations des carburants alternatifs (biogaz, hydrogène)
Les Schémas Directeurs d'Infrastructures de Recharge pour Véhicules Electriques (IRVE) sont des outils portés par les collectivités ou les Autorités Organisatrices de la Distribution d'Energie pour coordonner le déploiement des IRVE et des stations BioGNV & hydrogène et d'assurer un maillage territorial cohérent et une péréquation des territoires. Une évolution réglementaire pourrait rendre les SDIRVE opposables au tiers sur le plan règlementaire afin que chaque opérateur qui souhaite investir dans le déploiement d'IRVE s'y réfère et participe également à la cohérence d'un maillage territorial opérant.
7 - La France doit porter auprès de l'Europe l'importance d'une approche ACV intégrant le biogaz dans les objectifs de décarbonation des véhicules
L'analyse du cycle de vie (ACV) d'un véhicule permet de rendre compte de son impact environnemental de sa construction à sa destruction. Les perspectives européennes annoncent pour l'instant la fin du biogaz à horizon 2040 pour les poids lourds et une politique 100% électrique à horizon 2035 pour les véhicules légers. Pourtant, les collectivités et les AOM ont investi depuis des années dans des écosystèmes territoriaux autour du biogaz, en développant des unités de méthanisation et les usages de mobilité autour, afin de décarboner les flottes grâce à cette énergie renouvelable produite à partir des déchets fermentescibles locaux. Dans ce contexte, et pour optimiser les investissements français déjà consentis pour financer l'avenir des mobilités, il est essentiel que la France défende auprès de l'Europe un mix énergétique équilibré, intégrant l'ensemble des énergies bas-carbone, et en particulier le biogaz, qui restent un levier important pour réduire les émissions de polluants.
8 - Mettre en place une éco-contribution sur les livraisons rapides pour financer une logistique plus vertueuse
A l'image de l'électroménager, la mise en place d'une éco-contribution sur les livraisons expresses (moins de 24 heures), portée par le client final, permettrait de rappeler l'emrpeinte écologique et sociale de cette logistique, et d'alimenter un fonds permettant de bonifier à l'inverse la logistique particulièrement vertueuse (utilisant des véhicules à motorisation alternative, la cyclologistique, la reverse logistique ou une optimisation / mutualisation particulière reconnue des flux).
9 - Logistique et foncier : décloisonner les politiques publiques d'urbanisme et de mobilité pour massifier les flux quotidiens
Les liens entre politiques de mobilité et urbanisme / aménagement du territoire sont ténus. Dans le cadre du financement de l'avenir des mobilités du quotidien, il est nécessaire de décloisonner les approches pour intégrer pleinement les innovations foncières, à l'image de la Logistique Urbaine Verticale Automatisée.
10 - Créer un leasing social professionnel garanti par l'Etat pour permettre aux petites entreprises et aux collectivités de verdir leurs flottes
A l'image du leasing social mis en place pour les particuliers, Géraldine Mezzalira, CEO de Watea by Michelin, propose la mise en place d'un leasing social professionnel réservé aux entreprises et aux collectivités de petites tailles qui auraient besoin d'une garantie d'Etat pour accéder à la location longue durée de véhicules électriques ou à énergie alternative pourrait permettre de partager le risque et favoriser l'accès aux technologies moins polluantes à des professionnels qui en sont aujourd'hui exclus.
- LF
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Le financement des infrastructures de transport discuté à Marseille
La conférence baptisée Ambition France Transports, consacrée au financement des infrastructures de transport, a été lancée à Marseille. Une plateforme est ouverte pour recueillir les propositions jusqu'au 20 juin. Présidée par Dominique Bussereau, la...
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La conférence baptisée Ambition France Transports, consacrée au financement des infrastructures de transport, a été lancée à Marseille. Une plateforme est ouverte pour recueillir les propositions jusqu'au 20 juin. Présidée par Dominique Bussereau, la conférence vise à définir un nouveau modèle de financement à horizon 2040. Elle rassemblera plus de 50 participants (élus, experts, acteurs publics et privés, fédérations professionnelles et collectifs d'usagers) autour de quatre ateliers thématiques. Un rapport de synthèse sera rendu au Premier ministre mi-juillet. "Cette conférence doit poser un diagnostic lucide, exprimer une vérité sur les besoins, tout en respectant le cadre budgétaire exigeant que le Premier ministre a rappelé", a déclaré Philippe Tabarot, ministre chargé des transports.
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Le congrès de l'UITP aura lieu en juin à Hambourg
L'Union internationale des transports publics (UITP) tiendra son prochain congrès à Hambourg du 15 au 18 juin. Dans un entretien accordé à notre confrère britannique Bus-News, le secrétaire général de l'UITP, Mohamed Mezghani (photo), a justifié le c...
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L'Union internationale des transports publics (UITP) tiendra son prochain congrès à Hambourg du 15 au 18 juin. Dans un entretien accordé à notre confrère britannique Bus-News, le secrétaire général de l'UITP, Mohamed Mezghani (photo), a justifié le choix de cette ville par son réseau de transport public parmi les plus en pointe en ce qui concerne les énergies alternatives et les services offerts aux usagers... Outre-Rhin, rappelle le secrétaire général, l'UITP a de nombreux membres et villes adhérentes. Les thèmes du congrès seront orientés sur le zéro émission, les technologies et le transport de personnes en hyper-centre. L'UITP est l'occasion pour l'ensemble des acteurs mondiaux dans les transports (élus, opérateurs, constructeurs, équipementiers...) d'échanger et de découvrir les nouveaux autobus. En 2023, à Barcelone, il y avait eu 10 000 visiteurs qui ont pu rencontrer 335 exposants. 425 personnalités avaient pris la parole dans le cadre de réunions et de présentations.
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Hausse de 2 % des rémunérations chez les voyageurs
Les syndicats patronaux et salariés ont ratifié les nouveaux accords salariaux dans le transport routier de voyageurs. Dans sa newsletter, l'OTRE précise que "les minimas conventionnels sont revalorisés de 2 % pour tous les coefficients des quatre gr...
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Les syndicats patronaux et salariés ont ratifié les nouveaux accords salariaux dans le transport routier de voyageurs. Dans sa newsletter, l'OTRE précise que "les minimas conventionnels sont revalorisés de 2 % pour tous les coefficients des quatre grilles, et sera applicable à partir du 1ᵉʳ février 2025". Nous publions la grille "Ouvrier" qui correspond à ceux des conducteurs.
Source : OTRE
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Source : OTRE
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Voeux du Gart : le nouveau ministre chargé des Transports invité à se pencher d'urgence sur la question du financement des mobilités
Lors du Conseil d'administration, qui s'est tenu le 15 janvier, le président du Gart, Louis Nègre, a rappelé dans son discours des vux adressé au ministre délégué chargé des Transports, Philippe Tabarot, ainsi qu'à l'ensemble des acteurs du sec...
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Lors du Conseil d'administration, qui s'est tenu le 15 janvier, le président du Gart, Louis Nègre, a rappelé dans son discours des vux adressé au ministre délégué chargé des Transports, Philippe Tabarot, ainsi qu'à l'ensemble des acteurs du secteur réunis à cette occasion que « le financement de la mobilité est désormais une question cruciale... ». Louis Nègre a invité les élus d'avoir le courage de regarder les défis financiers en face : « Le double choc d'investissement et de fonctionnement qui pèse sur nos réseaux comme une épée de Damoclès doit être enfin affronté. Il ne faut plus tergiverser sous peine d'une défaillance de l'écosystème. C'est une question de justice sociale, d'équité territoriale et de responsabilité écologique. Et ce d'autant plus dans un pays où les prélèvements obligatoires issus de la mobilité s'élèvent à près de 60 milliards d'euros par an... ». Le Gart est inquiet car le gouvernement actuel plaiderait en faveur du retrait de 2 dispositifs soit le déplafonnement du taux de versement mobilité pour les AOM locales et la création d'un versement mobilité régional, une initiative portée initialement par Régions de France.
Photo Gart / X D.R.
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Photo Gart / X D.R.
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Gouvernement de François Bayrou : Philippe Tabarot est le nouveau ministre chargé des Transports
Philippe Tabarot remplace François Durovray aux Transports. Philippe Tabarot a été vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur chargé des transports, de l'intermodalité et de la sécurité de 2015 à 2021 et est sénateur des Alpes-M...
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Philippe Tabarot remplace François Durovray aux Transports. Philippe Tabarot a été vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur chargé des transports, de l'intermodalité et de la sécurité de 2015 à 2021 et est sénateur des Alpes-Maritimes depuis 2020.
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Au congrès de la FNTV, les bonnes nouvelles pour la profession du TRV
Le congrès de la FNTV à la Maison de la Chimie à Paris a abordé panoplie de thématiques : transition énergétique, mobilité rurale ou encore le transport par autocar et les avantages des déplacements en car de tourisme notamment dans les capitales eur...
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Le congrès de la FNTV à la Maison de la Chimie à Paris a abordé panoplie de thématiques : transition énergétique, mobilité rurale ou encore le transport par autocar et les avantages des déplacements en car de tourisme notamment dans les capitales européennes... Après le discours d'introduction du président de la FNTV, Jean-Sébastien Barrault, c'est le nouveau ministre délégué chargé des Transports qui a pris la parole. Sans détours, François Durovray s'est concentré sur les préoccupations des professionnels du TRV. Il a répondu "à la longue liste de courses" de la FNTV qu'il avait rencontré au préalable. Très haut sur cette liste, il y a l'allégement pour l'obtention des documents de conduite. Le ministre a annoncé que le texte était actuellement examiné par le Conseil d'Etat, et qu'il serait publié la fin de l'année. Le plan national de cars express a été "le" sujet longuement évoqué. Le ministre en a fait sa priorité : il a insisté sur le fait que ce plan fera l'objet début 2025 d'une conférence impliquant tous les acteurs (élus, collectivités, régions, organisations professionnelles...) qui englobera les gares routières, les lignes et un cadre réglementaire précis. "La route doit pouvoir transporter plus de monde que de véhicules" a-t-il conclut faisant référence à l'autosolisme que combat notamment le Gart.
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La transition énergétique abordée au congrès de la FNTV
Organisé autour du thème autour du thème "Incontournables pour un transport durable !", le congrès de la FNTV, qui a lieu aujourd'hui à Paris, abordera plusieurs sujets dont la transition énergetique. Parmi les intervenants, il y a Solène Grange, dir...
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Organisé autour du thème autour du thème "Incontournables pour un transport durable !", le congrès de la FNTV, qui a lieu aujourd'hui à Paris, abordera plusieurs sujets dont la transition énergetique. Parmi les intervenants, il y a Solène Grange, directrice générale d'Iveco France. Un débat autour de l'électrique aura lieu par la suite. Rendez-vous à la Maison de la Chimie Paris 7e. Voir le programme complet
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Une pluie de milliards pour les transports franciliens...
A l'occasion de l'une de ses premières sorties officielles, le nouveau ministre des Transports a signé un gros chèque : 8,4 milliards euros pour les transports franciliens dans le cadre signature du contrat de plan État-Région Île-de-France. Le monta...
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A l'occasion de l'une de ses premières sorties officielles, le nouveau ministre des Transports a signé un gros chèque : 8,4 milliards euros pour les transports franciliens dans le cadre signature du contrat de plan État-Région Île-de-France. Le montant servira à finaliser surtout des projets ferroviaires et aussi le fameux projet de bus à haut niveau de service Tzen qui a pris du retard. Côté infrastructures, 620 MEuros permettront, au-delà du développement des voies réservées, de moderniser les infrastructures pour plus de confort et de sécurité des usagers.
De gauche à droite : Marc Guillaume, préfet de la région IDF, François Durovray, ministre chargé des Transports et Valérie Pécresse, présidente de la région IDF (photo Guillonneau).
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De gauche à droite : Marc Guillaume, préfet de la région IDF, François Durovray, ministre chargé des Transports et Valérie Pécresse, présidente de la région IDF (photo Guillonneau).
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Zone à Trafic Limité à Paris Centre: l'Otre engage un recours
Cet été, le Conseil de Paris a approuvé la déclaration de projet déclarant d'intérêt général la mise en uvre de la Zone à Trafic Limité dans Paris Centre. Ce dispositif réserverait le trafic de transit motorisé aux seuls véhicules motorisés aut...
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Cet été, le Conseil de Paris a approuvé la déclaration de projet déclarant d'intérêt général la mise en uvre de la Zone à Trafic Limité dans Paris Centre. Ce dispositif réserverait le trafic de transit motorisé aux seuls véhicules motorisés autorisés par la Ville (véhicules de service et de secours, bus, taxis, VTC, personnes à mobilité réduite, artisans, etc.).
Le trafic de destination, dont le point de départ et/ou d'arrivée se situe dans les quatre arrondissements centraux, resterait quant à lui autorisé. Ses modalités de mise en uvre restent à ce jour méconnues.
L'Otre dénonce une décision incohérente, prise sans concertation avec les professionnels du transport routier, notamment de voyageurs, directement touchés par de telles restrictions.
L'Otre appelle Madame la Maire Anne Hidalgo à reconsidérer la situation et à engager un dialogue constructif et sérieux sur le projet de ZTL avec les acteurs professionnels. - MF
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La FNTV publie son rapport d'activité et annonce la date de son prochain congrès
La FNTV vient de publier son rapport d'activité 2023-2024 baptisé « Destination Futur ». Le document fait état d'un engagement renouvelé pour l'écologie et l'innovation dans les transports routiers de voyageurs. Dans ce rapport plusieurs sujets sont ...
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La FNTV vient de publier son rapport d'activité 2023-2024 baptisé « Destination Futur ». Le document fait état d'un engagement renouvelé pour l'écologie et l'innovation dans les transports routiers de voyageurs. Dans ce rapport plusieurs sujets sont abordés : la transition écologique, la revalorisation du métier de conducteur, le transport scolaire et le soutien aux entreprises. La thème de la transition durable sera au cur de son prochain congrès le 17 octobre à la Maison de Chimie à Paris...
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L'autocar, vedette de la campagne électorale en Grande-Bretagne
Surnommé « Battle Bus », l'autocar est la vedette de la campagne électorale actuellement en cours en Grande-Bretagne et utilisé par les chefs de parti. Depuis les années 80, explique le magazine Le Monde, le « Battle Bus est un incontournable du c...
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Surnommé « Battle Bus », l'autocar est la vedette de la campagne électorale actuellement en cours en Grande-Bretagne et utilisé par les chefs de parti. Depuis les années 80, explique le magazine Le Monde, le « Battle Bus est un incontournable du cirque électoral britannique ». Il a de toute évidence nombreux avantages. Il transporte le candidat au plus près des électeurs. Outre porter des messages sur ses flancs, il permet de se déplacer vers plusieurs villes en une semaine, ce qu'apprécient les électeurs outre-Manche.
Photo Le Monde / X D.R.
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Photo Le Monde / X D.R.
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Catherine Pila a été réélue pour un nouveau mandat à la présidence d'Agir Transport
A l'occasion de l'assemblée générale annuelle d'Agir Transport, Catherine Pila, présidente de la régie des Transports Métropolitains (RTM) et vice présidente de la Métropole d'Aix-Marseille Provence Métropole, a été réélue présidente de l'association...
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A l'occasion de l'assemblée générale annuelle d'Agir Transport, Catherine Pila, présidente de la régie des Transports Métropolitains (RTM) et vice présidente de la Métropole d'Aix-Marseille Provence Métropole, a été réélue présidente de l'association pour un nouveau mandat. A cette occasion, elle a fait part de sa satisfaction quant au travail engagé par l'association depuis plusieurs années : « Agir Transport joue pleinement son rôle d'acteur essentiel dans l'information en continu, la diffusion des savoirs, l'échange de bonnes pratiques, la facilitation des projets et la simplification des achats, au service de ses adhérents. L'indépendance reste notre ligne directrice et la mutualisation des moyens nous donne la capacité d'agir. Sans avoir augmenté les cotisations depuis 20 ans, nous ne cessons d'ouvrir de nouveaux champs d'expertises opérationnels. Agir impacte sur la manière dont sont formés et informés les acteurs de la mobilité du quotidien, anticipe les sujets émergents, active l'innovation en matière d'achats, etc. L'association est devenue incontournable pour toute la filière ». En perspective de son nouveau mandat à la présidence d'Agir, Catherine Pila a déclaré : « A travers Agir, les collectivités font la preuve de leur capacité d'organisation, d'expertise, d'innovation et de bonne gestion. Nous allons continuer avec le même sérieux et la même agilité pour apporter encore plus de services opérationnels aux adhérents dans un secteur en perpétuelle évolution. La mobilité demeure l'une des principales préoccupations des Français, nous devons restés mobilisés pour nous adapter à leurs attentes et répondre aux enjeux environnementaux ». L'assemblée générale a également été l'occasion de dresser un bilan de l'année écoulée pour l'association AGIR Transport qui poursuit sa dynamique auprès des entreprises indépendantes et des collectivités avec 42 nouveaux adhérents pour atteindre un total de 529 adhérents. A ce jour, Agir rassemble 84 entreprises, 443 collectivités dont 19 régions, 62 départements et 364 autorités organisatrices de la mobilité. Parmi les exploitants indépendants, après la SPL TAM de Montpellier, c'est la SPL CTS, Compagnie des Transports Strasbourgeois qui vient d'adhérer à Agir. Elles rejoignent les grands réseaux en gestion directe déjà membres comme Marseille, Toulouse, Nice, Clermont-Ferrand et Lausanne. Au cours de l'année passée, Agir a poursuivi ses missions essentielles et a conduit de nouveaux projets dans ses différents domaines d'interventions (formations, échange dont le Rendez-vous des Mobilités des Outre-mer, développement du catalogue de la Centrale d'Achat du Transport Public - CATP)...
Photo X D.R.
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Services routiers librement organisés (SLO) : une charte relative à la sous-traitance a été signée
Une charte relative à la sous-traitance dans les services routiers librement organisés (SLO) par autocars a été signée par la FNTV, BlaBlaCar Bus et FlixBus. « Cette charte marque un pas significatif vers une collaboration transparente, plus sûre ...
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Une charte relative à la sous-traitance dans les services routiers librement organisés (SLO) par autocars a été signée par la FNTV, BlaBlaCar Bus et FlixBus. « Cette charte marque un pas significatif vers une collaboration transparente, plus sûre et efficace entre tous les acteurs du secteur. Ces avancées favoriseront une meilleure qualité de service et amélioreront la sécurité des passagers et des conducteurs » a précisé Jean-Sébastien Barrault, Président de la FNTV France. Elle a pour but d'interpeller les pouvoirs publics autour de 5 propositions : la modernisation des gares routières, le recrutement et de la valorisation du métier de conducteur, un accompagnement financier adapté à la transition énergétique des autocars, la réduction de la tarification des péages afin d'encourager l'utilisation des transports collectifs et réduire la congestion routière et, enfin, ouvrir une réflexion sur la sécurisation des gares routières, l'encadrement des prestataires de conduite indépendants et les innovations technologiques telles que les caméras embarquées.
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