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L'AFGNV devient France Mobilité Biogaz
L'AFGNV (Association Française du Gaz Naturel Véhicules) fait peau neuve en adoptant un nouveau nom qui reflète mieux ses orientations stratégiques actuelles : France Mobilité Biogaz. Aujourd'hui, il ne s'agit plus d'installer la technologie du gaz c...
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L'AFGNV (Association Française du Gaz Naturel Véhicules) fait peau neuve en adoptant un nouveau nom qui reflète mieux ses orientations stratégiques actuelles : France Mobilité Biogaz. Aujourd'hui, il ne s'agit plus d'installer la technologie du gaz carburant, du « GNV », dans le transport routier français : l'écosystème de la filière est en place - véhicules, réseau de stations, volumes. L'horizon de la filière consiste désormais, tout en poursuivant son développement, à basculer rapidement, avant 10 ans, vers 100% de biométhane, et à offrir ainsi un carburant au pouvoir de décarbonation comparable à celui de l'électricité d'origine française. Alors que l'acronyme « AFGNV » était peu connu du grand public, le nom France Mobilité Biogaz explicite l'objet et le périmètre de l'Association. Celle-ci se dote par la même occasion d'une signature qui énonce la valeur « climatique » du BioGNV en tant que solution énergétique appliquée au transport, en priorité routier : "La décarbonation en route." « En route » est cependant à prendre ici plus largement dans son sens métaphorique de chemin, trajet, car nos champs de mobilité n'excluent a priori ni le fluvial, ni le ferroviaire. En ordre de marche pour décarboner la mobilité, le biométhane utilisé comme BioGNV annonce désormais la couleur ! Cette revendication sonne comme une mobilisation à l'heure où la faible prise en compte des énergies renouvelables par les décideurs politiques européens risque d'empêcher le BioGNV de jouer tout le rôle auquel il peut légitimement prétendre dans la décarbonation des transports. La modernisation de l'Association et de sa stratégie s'expriment aussi dans son nouveau logo plus épuré, plus vert. Sa forme elliptique adoucie évoque à la fois une roue qui avance et la circularité du carbone émis à la combustion, capté par les plantes et réutilisé lors de la production du biométhane. Nous avons à défendre une filière vertueuse mais aussi trop peu connue et menacée, commente Erwan Cotard, le président de France Mobilité Biogaz. Notre nouvelle identité de marque clame que notre énergie sera une brique nécessaire du futur mix décarboné de la mobilité, avec l'électricité, les carburants liquides bas carbone et l'hydrogène. »
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Lhyfe alimentera des stations hydrogène d'HYmpulsion à partir d'un nouveau site en AURA
Lhyfe alimentera plusieurs stations hydrogène de la société HYmpulsion(1) pour une durée de 10 ans, à partir d'un nouveau site de production d'hydrogène vert et renouvelable en Auvergne-Rhône-Alpes. L'hydrogène sera produit par électrolyse de l'eau e...
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Lhyfe alimentera plusieurs stations hydrogène de la société HYmpulsion(1) pour une durée de 10 ans, à partir d'un nouveau site de production d'hydrogène vert et renouvelable en Auvergne-Rhône-Alpes. L'hydrogène sera produit par électrolyse de l'eau et à partir d'électricité issue d'énergies renouvelables. A partir de 2025, et pour une période de 10 ans, Lhyfe fournira jusqu'à 1,6 t d'hydrogène vert et renouvelable par jour à HYmpulsion. Ce nouveau site de production, situé sur la commune de Le Cheylas (Isère), contribuera à revaloriser l'ancien site de stockage des déchets de l'aciériste Ascométal. Ce partenariat avec HYmpulsion constitue une brique importante du projet Zéro Emission Valley porté par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, pionnière de la mobilité hydrogène en France explique Lhyfe.
(1) Les actionnaires de HYmpulsion sont la Région Auvergne-Rhône Alpes, Engie, Michelin, le Crédit Agricole et la Banque des Territoires.
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Le Conseil européen entérine l'accord encadrant les émissions de CO2 pour les poids lourds – Les autobus seront zéro émission à partir de 2035
Le Conseil européen a trouvé un accord sur des règles rendant plus sévère l'encadrement des émissions de CO2 pour les poids lourds. Selon leur catégorie, les véhicules devront répondre à des règles de réduction d'émissions à partir de 2030, puis 2035...
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Le Conseil européen a trouvé un accord sur des règles rendant plus sévère l'encadrement des émissions de CO2 pour les poids lourds. Selon leur catégorie, les véhicules devront répondre à des règles de réduction d'émissions à partir de 2030, puis 2035 et 2040. Le Conseil estime que de cette façon, le parc des zéro émission pourra augmenter à travers l'Europe. Cette « approche générale » de l'avis du Conseil sera ensuite transmise au parlement européen qui devra l'inscrire dans une loi. Les ministres de la Transition énergétique des 27 ont proposé une dérogation CO2 pour l'ensemble des véhicules de service (camions militaire, anti-incendie, ambulances, BOM...). Cependant, plus généralement, le Conseil a décidé de maintenir la proposition de la Commission européenne de réduire les émissions de CO2 de 15 % à partir de 2025, taux qui s'ajoute ainsi aux objectifs à venir : soit -45 % d'émissions à partir de 2030, -65 % cinq ans plus tard et -90 % dès 2040. En ce qui concerne les véhicules de transport de personnes, seuls les bus seront zéro émission (à 100 %) à partir de 2035, avec un niveau intermédiaire de -85 % en 2030. Les autobus et autocars réalisant des transports interurbains seront exemptés de ces objectifs. Une réunion d'étape est prévue en 2027 afin de faire le point sur le déploiement des infrastructures de recharge en énergies alternatives notamment.
Photo CE / X D.R.
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Photo CE / X D.R.
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Protocole d'intérêt entre Iveco Bus et l'Agence spatiale européenne pour explorer les possibilités de contribution au déploiement de la mobilité durable pour le secteur spatial
Iveco Bus a annoncé la signature d'un protocole d'intérêt avec l'Agence spatiale européenne (ESA) pour explorer les possibilités d'utilisation des applications satellitaires et des technologies spatiales dans le développement de nouveaux produits et ...
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Iveco Bus a annoncé la signature d'un protocole d'intérêt avec l'Agence spatiale européenne (ESA) pour explorer les possibilités d'utilisation des applications satellitaires et des technologies spatiales dans le développement de nouveaux produits et services, et accélérer le déploiement d'une mobilité plus durable. Ce protocole vise à encourager et à soutenir le développement d'applications spatiales innovantes. Il favorisera également la collaboration intersectorielle avec un éventail d'intervenants du secteur automobile et au-delà. Ensemble, ils exploreront les possibilités d'applications spatiales pour soutenir l'industrie des transports dans sa transition vers un avenir de plus en plus vert, inclusif et durable. Grâce à ce partenariat avec l'ESA, Iveco Bus pourra tirer parti du rôle important que peuvent jouer les technologies et les données satellitaires dans l'évolution du transport des personnes et dans la satisfaction des demandes croissantes pour des services efficaces et fiables de la part des exploitants et des passagers. Dans un premier temps, Iveco Bus coopère avec l'ESA dans le cadre de l'initiative « Espace pour l'infrastructure » en fournissant une variété de cas d'utilisation sur des sujets tels que la disponibilité de stations de ravitaillement pour les utilisateurs de véhicules à pile à combustible ainsi que des solutions rapides pour le transport à la demande et l'optimisation des itinéraires.
Photo ESA / X D.R.
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Photo ESA / X D.R.
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Keolis signe avec Urbasolar des contrats d'électricité renouvelable
Résolument engagé pour décarboner les transports publics, Keolis vient de signer deux contrats d'achat d'électricité avec Urbasolar, spécialiste français du photovoltaïque. Le groupe de transport complète ainsi son approvisionnement en électricité is...
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Résolument engagé pour décarboner les transports publics, Keolis vient de signer deux contrats d'achat d'électricité avec Urbasolar, spécialiste français du photovoltaïque. Le groupe de transport complète ainsi son approvisionnement en électricité issue d'énergies renouvelables, avec une source à prix fixe et sur le long terme.
Cette électricité, produite dans des parcs solaires situés en France, permettra d'éviter l'émission d'environ 290 t de CO2 par an. Ces contrats d'achat d'électricité entre Keolis et Urbasolar constituent une étape supplémentaire dans la feuille de route du groupe pour décarboner les transports publics. Ces contrats, offrant une production annuelle de 18 GWH, prendront effet à partir du 1er janvier 2025. Ils assureront à Keolis un approvisionnement fiable en électricité renouvelable à un prix fixe et compétitif sur le long terme, tout en contribuant à la réalisation des objectifs environnementaux du groupe. D'autre part, le groupe met en place de nombreuses initiatives en collaboration avec ses clients collectivités : renouvellement de parcs de véhicules, rétrofit de bus vers une propulsion électrique, valorisation des modes de mobilités actives (vélo, marche), déploiement de dispositifs de maîtrise de consommation de l'énergie, de l'eau et des déchets, préservation de la biodiversité, etc.
Photo Urbasolar / X D.R.
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Photo Urbasolar / X D.R.
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Accord Kempower - GP Joule Connect dans le domaine des infrastructures de recharge
Kempower a signé un accord de vente et de service avec le fournisseur de services complets GP Joule Connect, pour l'Allemagne, le Danemark, l'Autriche et la Pologne. Le partenariat couvrira la vente, l'installation, l'exploitation, l'entretien et la ...
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Kempower a signé un accord de vente et de service avec le fournisseur de services complets GP Joule Connect, pour l'Allemagne, le Danemark, l'Autriche et la Pologne. Le partenariat couvrira la vente, l'installation, l'exploitation, l'entretien et la maintenance de l'infrastructure de recharge Kempower EV pour les véhicules électriques. GP Joule Connect sera responsable de la planification et de la conception des hubs et des dépôts de recharge. « Kempower et GP Joule Connect peuvent fournir des solutions spécifiques aux clients pour une grande variété de scénarios de recharge de véhicules électriques et favoriser le succès et l'expansion de la transition vers l'e-mobilité », ont déclaré les partenaires. « Nous voulons créer des chargeurs de véhicules électriques qui répondent aux besoins de tous les conducteurs de VE. La signature de cet accord de vente et de service avec GP Joule Connect poursuit nos plans d'expansion européenne et renforce notre présence sur le marché des transports lourds, qui connaît une transition rapide vers l'électrification », a expliqué Philipp Oppolzer, directeur régional des ventes de Kempower pour l'Europe centrale. Thomas Leven, responsable Truck & Bus, GP Joule Connect, commente : « Le partenariat avec Kempower va encore renforcer notre portefeuille d'infrastructures de recharge pour tous les types de véhicules électriques et nous permettre d'offrir une technologie de recharge rapide fiable et robuste. Nous sommes ravis de nous associer à Kempower pour développer conjointement des solutions de recharge uniques et offrir des services de planification de projets sur mesure, en particulier pour le secteur des transports lourds, pour aller de l'avant ».
Photo Kempower / X D.R.
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Photo Kempower / X D.R.
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Le nouveau règlement européen sur les carburants alternatifs adopté
Le règlement Afir (Alternative Fuels Infrastructure Regulation) est arrivé au terme de son parcours législatif. Validé par le parlement européen, le texte a été officiellement adopté par le Conseil le 25 juillet précise le site gaz-mobilite.fr. Pour ...
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Le règlement Afir (Alternative Fuels Infrastructure Regulation) est arrivé au terme de son parcours législatif. Validé par le parlement européen, le texte a été officiellement adopté par le Conseil le 25 juillet précise le site gaz-mobilite.fr. Pour le gaz, les efforts sont concentrés sur le GNL. Dans le camion, Iveco, Scania et Volvo proposent des grands routiers roulant au GNL. Dans le car, seuls Irizar et Scania ont présenté un modèle au gaz naturel liquéfié : en 2018, à l'IAA, Scania a dévoilé son Interlink affichant 1 000 km d'autonomie et en 2021, Irizar son i4 L. D'autre part, le nouveau règlement Afir suite cette logique en se concentrant principalement sur les technologies électriques et hydrogène. Sur l'électrique, le texte impose des stations de recharge rapide d'au moins 150 kW tous les 60 km pour les véhicules légers dès 2025 mais aussi des bornes en 350 kW pour les poids lourds avec deux paliers de déploiement : 2025 et 2030. Pour l'hydrogène, le texte précise que des stations hydrogène devront ainsi être déployées tous les 200 km le long du réseau central RTE-T (carte ci-dessous) mais aussi dans l'ensemble des « nuds urbains » d'ici au 31 décembre 2030. Chaque station devra proposer au moins un distributeur en 700 bars et être dotée d'une capacité d'avitaillement minimale de 1 t par jour. Le gaz n'est toutefois pas totalement exclu du nouveau règlement. Pour le transport routier, la solution GNL est clairement mise en avant. « Dans le secteur du transport routier lourd, les technologies des camions fonctionnant au méthane liquéfié sont arrivées à maturité complète » souligne le règlement. Alors que le précédent texte, la directive 2014/94/UE, avait recommandé d'installer des stations GNL tous les 400 km le long du réseau central du RTE-T, le nouveau règlement appelle à poursuivre cet engagement sans toutefois donner d'objectifs précis explique me site gaz-mobilite.fr.
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Euro 7 : les prix des véhicules grimperont en flèche
Selon une étude récente analysée par l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA), du fait d'Euro 7, les prix des véhicules seront 4 à 10 fois plus élevés que les estimations annoncées par la Commission européenne. Frontier Economic...
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Selon une étude récente analysée par l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA), du fait d'Euro 7, les prix des véhicules seront 4 à 10 fois plus élevés que les estimations annoncées par la Commission européenne. Frontier Economics estime que le prix des camions et des autocars augmentera de 12 000 Euros, alors que les estimations de la CE ne seraient que de seulement +2 800 Euros. Les hausses sont dues aux pièces et aux investissements nécessaires pour atteindre une norme antipollution « la plus sévère jamais atteinte » estiment les constructeurs qui n'y voient que des contraintes techniques. Sigrid de Vries, directrice générale de l'ACEA, plaide pour une transition par l'électrification comme bon nombre de hauts responsables de constructeurs de véhicules industriels (voir 59721).
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Nouvelle station multi-énergies en Vendée : distribution d'hydrogène vert aux Sables-d'Olonne
Les Sables-d'Olonne vient inaugurer sa station d'énergies renouvelables. Dans cette station dite « multi-énergies », on trouve, à côté des super chargeurs et du bio GNV, de l'hydrogène vert, une énergie sur laquelle la municipalité parie pour décarbo...
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Les Sables-d'Olonne vient inaugurer sa station d'énergies renouvelables. Dans cette station dite « multi-énergies », on trouve, à côté des super chargeurs et du bio GNV, de l'hydrogène vert, une énergie sur laquelle la municipalité parie pour décarboner sa mobilité. Les Sables-d'Olonne emboîte ainsi le pas à la Roche-sur-Yon. Le Sydev (le syndicat de l'énergie de Vendée) a ainsi livré sa deuxième station multi-énergies vertes. L'hydrogène est produit localement par l'usine Lhyfe à partir des éoliennes de Bouin (Vendée). Une ressource 100 % verte et locale dont se félicite le maire de la ville, Yannick Moreau, aux Echos : « Les Sables d'Olonne font le pari de l'hydrogène. Notre agglo deviendra un territoire et un port pilote pour son déploiement ».
Un CaetanoBus H2.CityGold aux couleurs du réseau bus des Sables-d'Olonne, Oléane Mobilités.
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Un CaetanoBus H2.CityGold aux couleurs du réseau bus des Sables-d'Olonne, Oléane Mobilités.
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Point de vue - Clap de fin ou pas pour le moteur thermique après 2035 ?
Les constructeurs de véhicules industriels et motoristes surveilleront de près la réunion prévue le 28 mars à Bruxelles qui devrait acter la fin du moteur thermique en 2035. Mais pas tout à fait : l'Allemagne va voter pour la fin de la production de ...
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Les constructeurs de véhicules industriels et motoristes surveilleront de près la réunion prévue le 28 mars à Bruxelles qui devrait acter la fin du moteur thermique en 2035. Mais pas tout à fait : l'Allemagne va voter pour la fin de la production de voitures émettrices de CO₂ après cette date, puis un nouveau texte sera élaboré pour permettre l'immatriculation de véhicules roulant aux carburants de synthèse. A ce propos, que sait-on de ces carburants que des ONG critiquent tant, et qui estiment que les vertus environnementales comme la disponibilité sont problématiques et le coût très élevé ? L'IFP Énergies nouvelles (IFPEN), successeur de l'Institut français du pétrole (IFP) a publié un article sur le sujet intitulé Tout savoir sur les carburants de synthèse (e-fuels) datant du 21 mars. La présentation, très complète, permet de mieux se familiariser sur le futur e-gazole. - FG
Source IFP Energies nouvelles.
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Source IFP Energies nouvelles.
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MAN et Volvo soutiennent Esterifrance
A la demande de la rédaction d'Autocar & Bus Infos, MAN et Volvo ont réagi à l'annonce par la Conseil d'Etat d'annuler l'arrêté B100... Volvo a relayé le communiqué d'Esterifrance, tandis que MAN a repris mot pour mot son contenu. Traduction : l'anno...
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A la demande de la rédaction d'Autocar & Bus Infos, MAN et Volvo ont réagi à l'annonce par la Conseil d'Etat d'annuler l'arrêté B100... Volvo a relayé le communiqué d'Esterifrance, tandis que MAN a repris mot pour mot son contenu. Traduction : l'annonce ne modifie en rien leur offre autocar et autobus en biocarburants, chez MAN, les moteurs D26 et D08 seront proposés en B100 exclusif, un atout pour accéder notamment aux ZFE estime Olivier Foucourt, responsable commercial Cars et Bus du constructeur interviewé par Autocar & Bus Infos.
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Selon Esterifrance, les véhicules fonctionnant exclusivement au B100 continuent de bénéficier de la vignette Crit'Air 1
Les véhicules de type poids-lourds, bus et autocars fonctionnant exclusivement au B100 continuent de bénéficier de la vignette Crit'Air 1 en application de l'arrêté du 4 octobre 2022, soutient le syndicat Esterifrance. Le syndicat estime en effet que...
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Les véhicules de type poids-lourds, bus et autocars fonctionnant exclusivement au B100 continuent de bénéficier de la vignette Crit'Air 1 en application de l'arrêté du 4 octobre 2022, soutient le syndicat Esterifrance. Le syndicat estime en effet que la décision du Conseil d'Etat ne remet pas en cause ni les qualités environnementales du B100, ni l'éligibilité des véhicules concernés à la vignette Crit'Air1. Pour rappel, le syndicat français des producteurs de biodiesel de type ester méthylique d'acide gras d'huile végétale, de graisse animale ou d'huile usagée regroupe les sociétés Saipol (filiale du Groupe Avril), Centre Ouest Céréales, Ineos, Nord-Ester et d'autres. Son rôle est de défendre les intérêts des producteurs nationaux, à la fois sur les questions politiques, fiscales, réglementaires et techniques.
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Le Conseil d'Etat annule l'arrêté B100 pour des raisons de procédures alors qu'il a été signé et est appliqué !
L'annonce, le 25 janvier, de l'annulation par le Conseil d'Etat de l'arrêté B100 a quelque peu surpris les professionnels du TRV et du TRM... Cette annonce va-t-elle forcer le gouvernement à faire marche arrière ? Pas sûr. Et l'arrêté devra-t-il être...
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L'annonce, le 25 janvier, de l'annulation par le Conseil d'Etat de l'arrêté B100 a quelque peu surpris les professionnels du TRV et du TRM... Cette annonce va-t-elle forcer le gouvernement à faire marche arrière ? Pas sûr. Et l'arrêté devra-t-il être remanié ? Difficile à dire puisqu'il a été signé par les ministres responsables et depuis, appliqué. Rappelons qu'il permet aux véhicules roulant exclusivement aux biocarburants d'afficher la vignette Crit'Air 1, et qu'ils peuvent, par ailleurs, circuler en zones à faibles émissions (ZFE). C'est le Président Emmanuel Macron qui avait annoncé, dès le 30 mars 2022, que les véhicules utilisant exclusivement du biocarburant B100 pourraient bénéficier de la vignette Crit'Air 1. Or, l'arrêté a été attaqué par des sociétés de gaz dont Proviridis. Etudes à l'appui, ils estiment que les camions, cars et bus roulant au B100 ne sont pas moins émetteurs de particules que les véhicules fonctionnant avec du gazole. Ils ne doivent donc pas, à leurs yeux, bénéficier de la même classification que les véhicules utilisant du gaz naturel. Dans la récente décision du Conseil d'Etat, les sociétés Gaz'up, Primagaz, Proviridis et Endesa Energia ont demandé l'annulation pour excès de pouvoir de cet arrêté. En réalité la décision émise hier relève plus d'une question procédurale. En effet, l'adoption de l'arrêté B100 devait, dès lors, être précédée, sous peine d'illégalité, d'une consultation préalable du public conformément à ces dispositions. Cliquez ci-dessous pour lire la décision au complet.
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HRS et pHYnix signent un accord-cadre pour le déploiement de projets européens de mobilités hydrogène
HRS (Hydrogen-Refueling-Solutions), concepteur et fabricant européen de stations de ravitaillement en hydrogène, annonce avoir signé un accord-cadre avec pHYnix(1), producteur indépendant européen d'hydrogène vert et de services associés, matérialisé...
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HRS (Hydrogen-Refueling-Solutions), concepteur et fabricant européen de stations de ravitaillement en hydrogène, annonce avoir signé un accord-cadre avec pHYnix(1), producteur indépendant européen d'hydrogène vert et de services associés, matérialisé par une première commande ferme de 8 stations HRS, dont 5 de capacité 1 t/jour et 3 stations 200 kg/jour. Dans le cadre de cet accord qui lie les partenaires jusqu'en 2027, HRS devient l'un des fournisseurs privilégiés des stations de ravitaillement en hydrogène des projets développés par pHYnix. Par ailleurs, cette société s'est engagéé à passer une partie de ses futures commandes auprès de HRS, au-delà des 8 premières prévues dans l'accord. Le pipeline de projets de pHYnix est de 1,7GW. Hassen Rachedi, fondateur et PDG de HRS a ajouté : « HRS est fier d'accompagner pHYnix dans le déploiement de projets européens, à la fois ambitieux et concrets dans l'hydrogène vert. La décarbonation des transports, au travers de la mobilité hydrogène, passe par la mise en place rapide d'un réseau d'infrastructures de dimension commerciale allant de la production à la distribution d'hydrogène. pHYnix est aujourd'hui un des acteurs les plus dynamiques dans ce domaine, ce qui en fait un partenaire naturel de HRS. Notre capacité à déployer rapidement des stations de large capacité, d'1 t/jour et plus, permettra d'accompagner l'essor rapide des capacités de production d'hydrogène vert de pHYnix ».
(1) pHYnix est une société européenne indépendante qui se consacre à la production, à la transformation et à la commercialisation d'installations de production d'hydrogène renouvelable. Avec des équipes en France, en Espagne et au Portugal, pHYnix est une filiale d'EverWatt, acteur intégré spécialisé dans l'aménagement énergétique et la décarbonation des Territoires, dont l'actionnaire majoritaire est Transition Evergreen, le premier fonds d'investissement coté en France dédié à la transition écologique et à la réduction de l'empreinte carbone.
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TSG acquiert le suédois Nordic Gas Solutions
TSG, leader européen des services techniques pour les solutions de mobilité responsable, annonce l'acquisition de Nordic Gas Solutions, spécialisé dans le Gaz et dont le siège social se situe à Stockholm (Suède). Nordic Gas Solutions est spécialisée ...
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TSG, leader européen des services techniques pour les solutions de mobilité responsable, annonce l'acquisition de Nordic Gas Solutions, spécialisé dans le Gaz et dont le siège social se situe à Stockholm (Suède). Nordic Gas Solutions est spécialisée dans la conception, l'assemblage, l'installation et la maintenance d'infrastructures techniques dédiées au gaz naturel et biogaz, sûres et respectueuses de l'environnement, contribuant ainsi à accroître l'utilisation du gaz dans le secteur des transports. Ses clients sont principalement des municipalités et opérateurs de flottes de bus et de flottes privées. Nordic Gas Solutions réalise des installations clés en main allant des stations de ravitaillement en gaz aux actifs de stockage en passant par les installations de secours, offrant des solutions techniques modernes et personnalisées dédiées au gaz naturel et au biogaz (GNC/BioGNC/GNL/BioGNL). Depuis ses sites de Stockholm, Örebro et Tartu, Nordic Gas Solutions opère en Suède, Estonie, Finlande et Lettonie. L'acquisition de Nordic Gas Solutions s'inscrit pleinement dans la stratégie de TSG d'être le fournisseur de services techniques de référence des clients B to B dans leur transition énergétique pour la mobilité, où le Gaz et le biogaz jouent un rôle croissant, offrant des solutions à faible émission de Co2 pour les poids lourds. Avec Nordic Gas Solutions, TSG intègre de nouvelles équipes d'experts au solide savoir-faire dans les installations gazières dont celles liées à l'hydrogène, renforçant ainsi sa couverture géographique à travers l'Europe du Nord. « L'acquisition de Nordic Gas est la 18e acquisition réalisée par TSG en 20 mois en Europe. L'intégration de nouveaux experts gaz, déjà actifs dans le développement du biogaz s'inscrit dans la volonté de TSG de se renforcer dans les nouvelles énergies pour la mobilité tout en préparant le développement à venir de l'hydrogène. En investissant de manière importante dans de nouvelles compétences en matière d'énergies, TSG accélère sa transformation et sa diversification. Cela renforce notre position désormais établie d'acteur européen clé de la transition énergétique pour la mobilité disposant d'un réseau unique de techniciens et d'experts locaux implantés dans une trentaine de pays » a précisé Jean-Marc Bianchi, PDG de TSG.
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Etude comparative actualisée de la CATP des motorisations de bus en fonction des hausses de prix des énergies
Mise à jour en début d'année 2022, l'étude comparative des différentes motorisations d'autobus de la CATP connaît une nouvelle évolution avec la mise à jour des données en tenant compte des prix des énergies enregistrés en novembre 2022 ainsi que du ...
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Mise à jour en début d'année 2022, l'étude comparative des différentes motorisations d'autobus de la CATP connaît une nouvelle évolution avec la mise à jour des données en tenant compte des prix des énergies enregistrés en novembre 2022 ainsi que du nouveau référencement qu'elle vient de finaliser sur l'hydrogène. L'actualisation de cette base de données de référence permet de gagner en pertinence dans l'analyse du coût de possession (TCO), sur la durée de vie du véhicule, pour les différentes motorisations : gaz, électrique à batteries ou trolleybus, hybride, hydrogène, carburants alternatifs (agro-carburants et carburants de synthèse) et diesel, qui sert de référence dans la comparaison entre les énergies. Le constat est sans surprise celui d'une hausse significative et généralisée du coût total de possession. Pour les véhicules électriques, l'augmentation du coût est réelle mais limitée car la seule énergie pèse assez peu dans le coût global du véhicule, dans lequel l'acquisition et la maintenance (du fait du renouvellement des batteries en milieu de vie) représentent la part la plus significative. Idem pour l'hydrogène, dont le TCO a été revu à la hausse en fonction des coûts de production de l'énergie et ce malgré une diminution du prix d'acquisition observée lors de la récente consultation conduite par la CATP. En revanche, l'impact de la hausse du coût de l'énergie est particulièrement conséquente pour les véhicules GNV/BioGNV, au point de poser question sur la performance économique de cette énergie au vu des données actuelles. En cause notamment, l'indexation du prix du biogaz sur le gaz qui est lui-même indexé sur le prix du pétrole, ce qui s'avère un non-sens dans la mesure où le biométhane devrait représenter une alternative aux énergies fossiles. Dans l'intérêt de la transition énergétique, une décorrélation des prix du BioGNV d'avec les énergies fossiles est une mesure nécessaire que les professionnels appellent de leurs voeux. Cette actualisation est l'occasion de rappeler que les normes imposées par l'Etat pour renouveler les véhicules de transport public avec des technologies très onéreuses et pas encore complètement abouties sont globalement contre-productives en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Elles ont pour effet de ralentir le renouvellement des véhicules les plus polluants mais aussi de limiter la capacité financière des collectivités dans le maintien voire l'augmentation de l'offre de transport.
L'étude comparative des différentes motorisations d'autobus est disponible sur demande sur le site Agir Transport : https://www.agir-transport.org/bibliotheque-medias/
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Ballard et Fusion Fuel produisent de l'hydrogène au Portugal
Ballard et Fusion Fuel produisent l'équivalent de 15 t d'hydrogène vert par an. Les deux sociétés, à Vancouver (Canada) et à Sabugo (Portugal), près de Lisbonne, viennent de raccorder l'usine H2Évora au Portugal. Le projet pilote connecté au réseau c...
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Ballard et Fusion Fuel produisent l'équivalent de 15 t d'hydrogène vert par an. Les deux sociétés, à Vancouver (Canada) et à Sabugo (Portugal), près de Lisbonne, viennent de raccorder l'usine H2Évora au Portugal. Le projet pilote connecté au réseau constitue la première installation solaire à hydrogène vert mise en service avec succès au Portugal. 15 générateurs d'hydrogène solaire Hevo combinent des électrolyseurs miniaturisés à membrane échangeuse de protons (PEM) fixés à l'arrière de panneaux photovoltaïques concentrés (CPV) à haut rendement. L'installation comprend un module de piles à combustible FCwave de 200 kW fourni par Ballard. Il est utilisé pour convertir l'hydrogène vert en électricité, ce qui permet à Fusion Fuel de vendre de l'électricité au réseau pendant les périodes de demande de pointe. H2Évora comprend des systèmes de purification, de compression et de stockage de l'hydrogène.
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