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La directive « Véhicule propre » pourrait bannir les autocars low entry diesel des villes
Rappelons que la commission européenne a publié en février cette année des objectifs pour réduire le CO2 des poids lourds. A partir de 2030, -45%, 5 ans plus tard, -65 % et en 2040, -90 %. Autant dire que ces mesures représentent un véritable casse-t...
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Rappelons que la commission européenne a publié en février cette année des objectifs pour réduire le CO2 des poids lourds. A partir de 2030, -45%, 5 ans plus tard, -65 % et en 2040, -90 %. Autant dire que ces mesures représentent un véritable casse-tête pour les constructeurs de véhicules industriels et motoristes. Selon Lucie Petersen, experte senior sur la politique européenne au sein de l'UITP interviewée par notre confrère SBY, les véhicules concernés en transport de personnes sont ceux de la catégorie Classe 1 et Classe A mais la proposition de la commission propose doit inclure ceux de la Classe 2 à entrée surbaissée (Low entry). Plus généralement, la Commission cite le Pacte vert pour l'Europe, qui engage les pays membres à réaliser leur transition énergétique. Les hauts responsables de Bruxelles restent persuadés qu'en abandonnant le diesel la qualité de l'air sera améliorée, et l'on réduira les coûts de l'énergie et le coûts totaux de possession... Plus d'infos
Photo X D.R.
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Décarbonation des transports - La Csiam appelle à l'engagement de l'état pour préserver l'avantage compétitif des constructeurs européens
Pour affronter le défi de la décarbonation du transport de marchandises et de voyageurs, il est indispensable de fixer un cadre juridique stable, basé sur les prévisions partagées par tous les acteurs et de mettre en place un ensemble de mesures d'ac...
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Pour affronter le défi de la décarbonation du transport de marchandises et de voyageurs, il est indispensable de fixer un cadre juridique stable, basé sur les prévisions partagées par tous les acteurs et de mettre en place un ensemble de mesures d'accompagnement efficaces estime la Csiam (Chambre Syndicale Internationale de l'Automobile et du Motocycle). Voici le contenu de son communiqué de presse : « L'industrie des camions, bus et cars est européenne. Des entreprises telles que DAF Trucks, Daimler, Iveco, MAN, Scania, Van Hool, VDL, Volvo Group et Volta Trucks mènent des activités de recherche et développement en Europe, dessinent, fabriquent et assemblent des véhicules sur le continent européen. Selon l'ACEA, l'Europe compte 52 usines (...) En France, il convient de souligner la contribution des constructeurs tels que Daimler, Iveco, Scania et Volvo Group qui produisent 85 000 véhicules sur le sol français. Ces fabricants soutiennent l'économie locale en créant des emplois (17 800 existants) et en stimulant la croissance industrielle. Tous les constructeurs européens sont pleinement engagés dans la décarbonation du secteur du transport de marchandises. Pour atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050, ils ont fait le choix stratégique de l'électrification de leur parc de véhicules. Cette transition vers des véhicules électriques constitue une avancée majeure en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promotion d'un transport plus durable. Grâce à leur avantage technologique et commercial, les constructeurs européens sont en position de force sur le marché mondial. Leurs investissements massifs dans la recherche, le développement et la production leur permettent de proposer des solutions innovantes qui répondent aux besoins du secteur du transport de marchandises et de voyageurs, tout en favorisant la transition vers une mobilité plus respectueuse de l'environnement. Ils commercialisent déjà des solutions permettant de décarboner jusqu'à 90 %, alors qu'il y a cinq ans encore, aucune offre dans ce domaine n'était disponible. Pour participer à l'élaboration d'une feuille de route de décarbonation dans le cadre de l'article 301 de la loi climat et résilience, les constructeurs adoptent des objectifs résolument ambitieux : nos projections d'immatriculations de véhicules neufs électriques de plus de 7,5 t s'établissent à 14 % en 2025 et à 50 % en 2030 (parc roulant actuellement : 446 000 unités, dont 62 440 électriques en 2025 et 223 000 en 2030). Les véhicules électriques et à hydrogène coûtent entre 2 et 3 fois plus chers que leurs équivalents thermiques. Toutefois, pour évaluer l'efficacité des différentes technologies, il faut tenir compte du TCO (coût total de possession), analyser le cycle de vie des véhicules et prendre en compte l'ensemble des données : l'achat, la revente, la carrosserie, le coût de l'énergie, la maintenance, les infrastructures de recharge, etc. De ce fait, l'écart de coût avec le diesel se réduit de plus en plus. (...) Il est important de noter que les financements et les aides actuellement disponibles sont encore insuffisants pour accélérer pleinement la transition vers l'électrification du parc de véhicules. Les appels à projet de l'Ademe comme le dernier annoncé de 60 millions d'euros, vont dans le bon sens, mais ils permettent de financer au maximum 500 véhicules ! Il convient également de noter les différences de subventions en Europe, qui peuvent être défavorables à la France. Par exemple, en Allemagne, la subvention la plus élevée pour un véhicule électrique est de 360 000 euros, tandis que des modèles de subventions comparables existent en Belgique et en Espagne, où les montants maximaux des subventions atteignent respectivement 160 000 euros et 190 000 euros. En Norvège et en Suède, les aides sont également très avantageuses. La dispersion observée au sein de l'Union européenne, et plus largement en Europe dans ce domaine est préjudiciable aux constructeurs, à leurs clients et, au-delà, à l'ensemble de la population dans la mesure où cette dispersion apparaît contradictoire avec les ambitions considérables poursuivies par les gouvernements et l'Union européenne. Un système de subvention simple, inscrit dans la durée et à la hauteur des enjeux à traiter constituerait un progrès considérable et faciliterait, pour l'ensemble des acteurs, leur implication dans la décarbonation. Les constructeurs automobiles travaillent également sur des innovations technologiques telles que les routes électriques, les méga camions, les carburants alternatifs et les projets de stations multi-énergies pour le parc roulant et l'exportation. Le défi de la décarbonation du transport de marchandises est colossal et nécessite un cadre réglementaire stable, basé sur les prévisions partagées par le secteur. Pour la réalisation de la feuille de route de décarbonation, il serait également indispensable de mettre en place un ensemble de mesures d'accompagnement énergétique, notamment une planification et des aides pour l'installation des bornes de recharge pour les véhicules industriels, ainsi qu'un taux de TVA réduit pour l'électricité à usage professionnel et l'extension du bouclier tarifaire à la mobilité électrique pour les gestionnaires de poids lourds. En soutenant l'électrification du secteur du transport de marchandises, l'État contribue non seulement à préserver l'avantage compétitif de l'industrie européenne et française, mais aussi à stimuler le développement de cette industrie en favorisant l'innovation, la création d'emplois et la croissance économique ».
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Le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, interviewé dans le rapport d'activité de la FNTV 2022-2023
Le rapport d'activité de la FNTV 2022-2023 intitulé « Avancer ensemble » vient de paraître. Il présente une interview de Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, qui revient sur les problèmes rencontrés par le secteur sur le recrutemen...
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Le rapport d'activité de la FNTV 2022-2023 intitulé « Avancer ensemble » vient de paraître. Il présente une interview de Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, qui revient sur les problèmes rencontrés par le secteur sur le recrutement et qui renouvelle son soutien et ses remerciements aux professionnels du secteur. Cette nouvelle édition aborde l'engagement de la FNTV au service de la profession et des entreprises dans les actions initiées pour faire face aux enjeux actuels. « Malgré les obstacles, le transport collectif est promis à un bel avenir », rassure Jean-Sébastien Barrault, président de la FNTV. La FNTV entend accompagner les entreprises pour relever les défis à venir et notamment la transition écologique.
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La formation CAP « Conducteur agent d'accueil en autobus et autocar » espère faire le plein de candidat(e)s
Dès septembre 2023, ce sont près d'une vingtaine de sections qui ouvriront leurs portes dans les centres de formation des apprentis et les lycées professionnels pour lancer la première promotion et accueillir les candidats qui intégreront les entrepr...
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Dès septembre 2023, ce sont près d'une vingtaine de sections qui ouvriront leurs portes dans les centres de formation des apprentis et les lycées professionnels pour lancer la première promotion et accueillir les candidats qui intégreront les entreprises de transport routier de voyageurs dès l'été 2024. Cette nouvelle filière d'apprentissage pour le métier de conducteur d'autocar doit répondre au problème du manque de conducteurs d'autocars notamment dans les transports scolaires souligne la Fédération nationale des transports des voyageurs (FNTV). Celle-ci a mené de nombreuses actions afin d'attirer davantage de candidats vers ce métier, ainsi que des travaux depuis près d'un an, sous l'égide du ministère de l'Education nationale, de révision du CAP d'agent d'accueil et de conduite routière en transport de voyageurs » afin d'intégrer l'apprentissage de la conduite dans la formation et le passage du permis de conduire D dans la certification. La FNTV fait référence à l'arrêté ministériel du 12 mars 2023 créant la spécialité du CAP « Conducteur agent d'accueil en autobus et autocar » et publié au Journal officiel le 4 avril cette année. Cette révision, très attendue par la profession, permettra aux jeunes de choisir ce métier dès l'orientation et non plus seulement dans le cadre d'une reconversion professionnelle et, à plus long terme, de renouveler la pyramide des âges des conducteurs d'autocars dont la moyenne d'âge est aujourd'hui de plus de 50 ans. Ce nouveau CAP permettra de proposer une formation en un ou deux ans à un public jeune souhaitant intégrer un métier favorisant la mobilité pour tous.
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Moteur thermique et/ou énergies alternatives : la Csiam demande plus de clarté à l'UE
Fin de la commercialisation des véhicules à moteur thermique en 2035, développement des carburants alternatifs, électrification du parc, projet de norme Euro 7 : face à ces enjeux majeurs, les constructeurs de véhicules particuliers, industriels, bus...
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Fin de la commercialisation des véhicules à moteur thermique en 2035, développement des carburants alternatifs, électrification du parc, projet de norme Euro 7 : face à ces enjeux majeurs, les constructeurs de véhicules particuliers, industriels, bus et cars présents sur le marché français demandent de la clarté de la part du Gouvernement français et de l'Union européenne. Les cinquante constructeurs et leurs quatre-vingts marques représentés en France par la Chambre Syndicale Internationale de l'Automobile et du Motocycle (Csiam) souhaitent notamment :
- le maintien en l'état du compromis obtenu pour 2035, en laissant aux constructeurs le choix des énergies alternatives neutres en carbone,
- l'électrification du parc,
- un accompagnement à travers des dispositions fiscales ou des subventions non discriminatoires pour accompagner la transition du parc des véhicules vers des énergies plus vertueuses au plan environnemental.
La Csiam précise : « En application de l'accord de Paris sur le climat, la décarbonation du secteur du transport est une priorité de l'Union européenne et de la France. Des objectifs très ambitieux en matière climatique ont été fixés, dans la perspective d'atteindre la neutralité carbone en 2050. C'est pour le secteur des transports un enjeu stratégique qui nécessite ambition et clarté. Au cours de la présidence française du conseil de l'Union européenne, un accord a été négocié, puis conclu sous la présidence tchèque au mois d'octobre 2022 pour mettre fin à la vente de véhicules neufs à moteur thermique en 2035. Depuis, certains Etats membres contestent cette décision. Pour réussir le défi de la décarbonation, les constructeurs de véhicules automobiles, industriels, bus et cars se sont clairement engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en investissant dans les technologies les plus appropriées, en cohérence avec les ambitions et les décisions de l'Union européenne. Ils ont réalisé et programmé des investissements considérables. Or la Commission européenne a décidé de rouvrir le dossier de l'après-2035. Dans ce contexte, la chambre syndicale souhaite que la Commission intègre dans sa stratégie toutes les technologies neutres en carbone pour les véhicules neufs commercialisés après 2035. Les constructeurs réaffirment qu'il leur appartient de choisir les technologies qu'ils souhaitent, dans la mesure où elles permettent d'atteindre les objectifs environnementaux fixés. Les constructeurs adhérents de la Csiam souhaitent donc une clarification de la stratégie de l'Union européenne. Le choix stratégique de l'électrification du parc doit être accompagné en France de mesures fiscales et de subventions suffisantes pour réduire le surcoût à l'achat des véhicules électriques, voitures particulières ou véhicules industriels et du déploiement d'infrastructures de recharge à la hauteur des besoins sur l'ensemble du territoire. De manière incompréhensible, la Commission a décidé d'introduire une norme Euro 7, obligeant les constructeurs à réinvestir dans des technologies du moteur thermique, au détriment des investissements pour les énergies neutres en carbone, mettant ainsi en péril l'ensemble de la stratégie européenne. L'Union européenne ayant fait le choix de l'électrification, la Csiam estime qu'il n'y a pas lieu d'introduire une nouvelle norme, d'éventuelles adaptations des normes Euro Vi/6 étant suffisantes ».
Moteur Mercedes OM 471 de 12,8 l développant 510 ch équipant le double étage S 531 DT. Par quoi sera-t-il remplacé ? (photo Gilbert)
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Moteur Mercedes OM 471 de 12,8 l développant 510 ch équipant le double étage S 531 DT. Par quoi sera-t-il remplacé ? (photo Gilbert)
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La fonction de Jean-Baptiste Djebbari chez Hopium tourne court
L'ancien ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari a été remplacé hier à la tête d'Hopium, qu'il présidait depuis juin dernier, avant même le remaniement ministériel qui a donné à Clément Beaune le flambeau des Transports. Cette start-up normand...
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L'ancien ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari a été remplacé hier à la tête d'Hopium, qu'il présidait depuis juin dernier, avant même le remaniement ministériel qui a donné à Clément Beaune le flambeau des Transports. Cette start-up normande aux ambitions industrielles, qui veut lancer sur le marché des voitures à hydrogène, a nommé un nouveau président, Alain Guillou, qui a notamment dirigé Naval Group, groupe français spécialisé dans la construction navale de défense.
On se souvient aussi que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique s'était opposée à un autre projet de reconversion de l'ancien pilote de ligne au sein de l'armateur CMA CGM (voir 58081). Interrogé par l'AFP, l'ancien ministre a expliqué qu'il souhaite se consacrer à d'autres projets en cours. - MF
Lors d'une visite sur un stand pendant sa fonction de ministre des Transports (photo Sang)
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Lors d'une visite sur un stand pendant sa fonction de ministre des Transports (photo Sang)
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Le Sénat lance une mission consultative sur les ZFE, une « bombe sociale à retardement »
Les zones à faibles émissions mobilité (ZFE m), créées par la loi d'orientation des mobilités de 2019 et renforcées par la loi « Climat et résilience » de 2021, sont, partout où elles sont mises en uvre, sources de vives inquiétudes et de lourd...
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Les zones à faibles émissions mobilité (ZFE m), créées par la loi d'orientation des mobilités de 2019 et renforcées par la loi « Climat et résilience » de 2021, sont, partout où elles sont mises en uvre, sources de vives inquiétudes et de lourdes incompréhensions. Manque de communication et de pédagogie sur la mesure, insuffisance de l'offre alternative aux véhicules thermiques, risque de creusement des inégalités sociales voire de fractures territoriales, absence de moyens de contrôle explique le Sénat : autant d'angles morts qui cristallisent les tensions et font de cette mesure une « bombe sociale à retardement ». Indépendamment de leur appartenance politique, de nombreux élus locaux et nationaux élèvent la voix et dénoncent la très faible acceptabilité de cette mesure. Le Sénat n'avait pourtant pas manqué d'alerter le gouvernement sur les risques de ce dispositif lors de l'examen du projet de loi « Climat et résilience » en juillet 2021. La commission avait alors formulé plusieurs propositions pour accompagner sa mise en uvre et garantir sa plus grande acceptabilité sans en amoindrir l'ambition (TVA à 5,5 % sur les transports collectifs, plus grande liberté dans la définition, au niveau de chaque territoire, du schéma de restriction de circulation notamment). Seule la création d'un prêt à taux zéro pour l'acquisition de véhicules peu polluants avait été maintenue, dans une version « expérimentale » toutefois moins-disante. La commission de l'aménagement du territoire et du développement durable a dans ces conditions a décidé de lancer une mission « flash » sur le sujet. Son rapporteur, Philippe Tabarot, entend aller à la rencontre des élus locaux, des riverains et professionnels concernés par la mesure, mais également des principaux acteurs de la décarbonation du transport routier et s'inspirer d'autres modèles européens afin d'identifier des propositions réalistes et équilibrées conciliant amélioration de la qualité de l'air dans nos agglomérations et acceptabilité sociale.
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Pénurie de conducteurs - La Commission européenne propose d'abaisser l'âge du permis de conduire C mais pas du D
L'Iru a salué la proposition de directive de la Commission européenne d'abaisser à 18 ans et même 17 ans l'âge du permis camion (permis C), mais regrette que cela ne s'applique pas aux voyageurs (permis D). L'abaissement de l'âge en-dessous de 18 ans...
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L'Iru a salué la proposition de directive de la Commission européenne d'abaisser à 18 ans et même 17 ans l'âge du permis camion (permis C), mais regrette que cela ne s'applique pas aux voyageurs (permis D). L'abaissement de l'âge en-dessous de 18 ans serait possible dans un cadre bien précis : formations spécifiques en apprentissage, tutorats, etc. Si pour le permis C, la France a déjà une longueur d'avance sur ses voisins, l'accessibilité au permis D à 18 ans reste très encadrée chez nous et soumis à des conditions (conduite dans un périmètre limité, le jeune conducteur apprenti doit être accompagné d'un conducteur professionnel). L'UE doit prendre des mesures d'urgence, estime l'Union internationale des transports routier, car la situation est alarmante : l'an passé, il manquait 600 000 conducteurs et en 2026, ce chiffre pourrait s'élever à 2 millions si rien n'est fait... L'Union internationale insiste sur le fait que seulement 6 % des chauffeurs professionnels européens sont âgés de moins de 25 ans.
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L'ouverture à la concurrence des transports en IDF inquiète
C'était déjà un sujet d'inquiétude chez des élus, mais voilà que la question de l'ouverture à la concurrence revient sur la table : la fin du monopole de la RATP sur les bus en 2025, selon des élus de l'opposition d'Ile-de-France (à gauche) génère
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C'était déjà un sujet d'inquiétude chez des élus, mais voilà que la question de l'ouverture à la concurrence revient sur la table : la fin du monopole de la RATP sur les bus en 2025, selon des élus de l'opposition d'Ile-de-France (à gauche) génère « de vives inquiétudes parmi les élus locaux, les personnels des opérateurs de transport, les associations d'usagers », souligne le figaro.fr. Un courrier a été diffusé en début de semaine par les groupes communiste, insoumis, socialiste et écologiste du conseil régional pour justifier qu'un groupe d'enquête soit constitué. Concrètement, la mise en concurrence du réseau de bus francilien « engendre dès à présent des difficultés sociales et organisationnelles au sein des opérateurs », affirment les élus de gauche pour qui « de nombreux aspects règlementaires, sociaux et techniques ne sont pas réglés à moins de 20 mois du transfert des 19 000 salariés RATP » concernés. Ils soulignent aussi le risque de « télescopage » avec les Jeux olympiques de 2024, qui auront lieu six mois plus tôt.
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Réduction des émissions de CO2 de la Commission européenne - Elle sera plus stricte pour les bus
La Commission européenne a fixé un objectif de réduction des émissions de CO2 de 90 % pour les nouveaux véhicules lourds d'ici 2040, une décision qui laisse la porte ouverte à la vente de certains bus et camions à moteur à combustion au-delà de cette...
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La Commission européenne a fixé un objectif de réduction des émissions de CO2 de 90 % pour les nouveaux véhicules lourds d'ici 2040, une décision qui laisse la porte ouverte à la vente de certains bus et camions à moteur à combustion au-delà de cette date peut-pn lire sur le site Euroactiv. Les objectifs de réduction des émissions de CO2 augmenteront tous les cinq ans environ, en commençant par une réduction de 45 % par rapport aux niveaux de 2019 d'ici à 2030, puis en passant à 65 % d'ici à 2035 et à 90 % d'ici à 2040. Mais si la plupart des véhicules en 2040 devront être électriques ou fonctionner à l'hydrogène, une minorité pourra conserver des moteurs à combustion. Le règlement prévoit également des normes plus strictes pour les autobus urbains, imposant le passage à une technologie neutre en carbone d'ici à 2030. Cette proposition de règlement tant attendue par les constructeurs a été dévoilée hier à Strasbourg par le commissaire européen chargé à l'Action pour le climat, Frans Timmermans, qui a souligné que la mesure permettrait de réduire la demande de combustibles fossiles importés et de stimuler les économies d'énergie dans le secteur des transports. L'ACEA, Association des constructeurs européens d'automobiles, pour sa part, a demandé à l'UE d'augmenter le nombre de points de recharge à travers le bloc en réponse aux nouveaux objectifs.
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Discussions entre le CAI et Bercy sur divers sujets
Le Collectif des Autocaristes Indépendants (CAI) a eu récemment un échange très constructif d'une heure avec son interlocuteur de Bercy pour un bilan global des aides de l'activité ainsi que le bilan mitigé de la prime par autocar. L'actualité portan...
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Le Collectif des Autocaristes Indépendants (CAI) a eu récemment un échange très constructif d'une heure avec son interlocuteur de Bercy pour un bilan global des aides de l'activité ainsi que le bilan mitigé de la prime par autocar. L'actualité portant sur la question du gazole, avec ses hausses successives, le CAI a interrogé le ministère des Finances sur la fin des aides gazole en janvier. A ce sujet, le CAI attend le retour du ministère des Transports « pour des annonces hypothétiques à partir du 26 janvier d'un dispositif spécifique ''gros rouleurs'' ». Il a décidé du maintien de la relation régulière CAI/Bercy via un point téléphonique mensuel Bercy/CAI et de réunions possibles s'il y a urgence sur des sujets importants. Plusieurs autres sujets ont été discutés, notamment la pénurie des conducteurs, les ZFE-m qui auront un impact certain sur les PLE, le plan de transport des JO 2024 (avec les appels d'offres infructueux)... D'autre part, le CAI songe à se transformer en Association des Autocaristes Indépendants. Il sonde ses adhérents. La prochaine réunion du bureau du CAI est prévu mardi 7 février et l'Assemblée générale de l'association est programmée le 22 février
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Assises du financement des transports franciliens : 800 millions d'euros à trouver en 2024 !
Organisées au siège de la Région Ile-de-France le 23 janvier, les Assises du financement des transports franciliens pour la période 2024-2030 ont fait émerger plusieurs pistes pour financer de façon équitable et pérenne les modifications du réseau de...
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Organisées au siège de la Région Ile-de-France le 23 janvier, les Assises du financement des transports franciliens pour la période 2024-2030 ont fait émerger plusieurs pistes pour financer de façon équitable et pérenne les modifications du réseau de transports publics franciliens des années à venir. La question des ressources financières représente un véritable défi. Étaient présents à cette occasion des représentants de l'État, des collectivités, des associations d'usagers et des entreprises d'Île-de-France, ainsi que des experts. La Région Île-de-France et Île-de-France Mobilités doivent faire face à une dure réalité : 800 millions d'euros sont à trouver en 2024, dont 600 millions d'euros rien que pour financer les nouvelles lignes ! Un budget qui ne fera qu'augmenter chaque année pour atteindre 2,3 milliards d'euros en 2031 peut-on lire dans le communiqué de la région IDF. « C'est une extension inédite du réseau qui changera profondément le visage de notre région en 2030. Notre réseau ferré deviendra le meilleur au monde », a annoncé en préambule de cette journée Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France et d'Île-de-France Mobilités. À condition de pouvoir le financer. Si les nouvelles lignes concernent principalement des gigas projets ferroviaires dans le cadre du Grand Paris, des lignes de bus supplémentaire seront ajoutées. Parmi 5 pistes de baisse des charges d'Île-de-France Mobilités, l'Etat peut transformer la dette Covid accordée en subvention, à l'image de ce qui s'est passé à l'international (États-Unis, Allemagne, Grande-Bretagne) ou encore baisser la TVA sur les transports du quotidien à 5,5 %.
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L'Ile-de-France participera au projet de l'UITP pour accroître l'usage des transports publics de 30 %
Lors d'une conférence organisée par l'UITP à Bruxelles cette semaine, quarante partenaires ont participé au lancement du projet UPPER (Unleashing the Potential of Public transport in EuRope, ou Faciliter le potentiel du transport public en Europe). A...
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Lors d'une conférence organisée par l'UITP à Bruxelles cette semaine, quarante partenaires ont participé au lancement du projet UPPER (Unleashing the Potential of Public transport in EuRope, ou Faciliter le potentiel du transport public en Europe). Au total, 84 mesures ont été présentées pour dix villes participantes divisées en deux grands projets : les villes laboratoires sont Valence, Rome, l'Ile-de-France, Oslo et Mannheim et celles dites jumelées. Lisbonne, Louvain, Hanovre et sa région, Budapest et Thessalonique en font partie. L'objectif, dans l'ensemble, est d'accroître l'usage des transports publics de 30 % avec une satisfaction clientèle de 25 %. L'UITP, qui a reçu le soutien de l'UE, dévoilera sous peu un site Internet dédié. L'Ile-de-France, qui connaît de graves problèmes d'exploitation dûs au manque de conducteurs, devra trouver des solutions l'insatisfaction de ses abonnés et de ses usagers grandissant de jour en jour... L'Union internationale des transports publics vient également de lancer une boîte à outils pour la promotion des transports publics.
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Voeux 2023 - La FNTV veut une vision pragmatique sur les dossiers portant sur la transition énergétique
En présence de représentants de constructeurs, des présidents de fédérations et d'associations, ainsi que de personnalités du monde du transport, la FNTV a tenu hier soir à Paris sa cérémonie des vux de nouvelle année. Le président de la FNTV, ...
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En présence de représentants de constructeurs, des présidents de fédérations et d'associations, ainsi que de personnalités du monde du transport, la FNTV a tenu hier soir à Paris sa cérémonie des vux de nouvelle année. Le président de la FNTV, Jean-Sébastien Barrault, est revenu sur la crise sanitaire et le rôle joué par la fédération afin que l'Etat s'implique davantage dans les aides, et d'autres dossiers urgents... Santé des entreprises de transport de voyageurs, dans une « situation encore fragile », les questions de recrutement de conducteurs, sa représentativité dans la perspective d'une nouvelle mesure de l'audience patronale. Le président de la FNTV a également abordé les dossiers d'urgence climatique (dont les fameuses Zones à faibles émissions) et son implication dans le groupe de travail sur la transition énergétique. La FNTV estime que l'Etat doit avoir une vision pragmatique (la FNTV s'engage à l'orienter dans cette voie) et persévérer dans le gaz et les biocarburants notamment, « en attendant que les filières électriques et hydrogènes soient matures pour l'autocar ». D'autre part, M Barrault fera connaître sa décision sous peu s'il se représente pour un troisième mandat à la tête de la fédération.
Jean-Sébastien Barrault, président de la FNTV.
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Jean-Sébastien Barrault, président de la FNTV.
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Mohamed Mezghani réélu secrétaire général de l'UITP
Mohamed Mezghani a été réélu secrétaire général de l'UITP pour un autre mandat de cinq ans. Franco-Tunisien, il totalise trente années d'expérience dans le transport public. Il a occupé plusieurs postes au sein de l'association, ainsi qu'auprès de BC...
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Mohamed Mezghani a été réélu secrétaire général de l'UITP pour un autre mandat de cinq ans. Franco-Tunisien, il totalise trente années d'expérience dans le transport public. Il a occupé plusieurs postes au sein de l'association, ainsi qu'auprès de BCEOM en tant que consultant et de l'Ademe. M Mezghani est titulaire d'un master en transports obtenu auprès de l'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Tunis et de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées à Paris.
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La RATP signe un accord avec les organisations syndicales modifiant les conditions de travail des conducteurs de bus et de tramway
La direction des réseaux de surface (bus et tramway) de la RATP a signé un accord majoritaire avec FO et l'Unsa modifiant l'organisation et le temps de travail des conducteurs. Les grands principes de l'accord sont les suivants :
Une augmen...
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La direction des réseaux de surface (bus et tramway) de la RATP a signé un accord majoritaire avec FO et l'Unsa modifiant l'organisation et le temps de travail des conducteurs. Les grands principes de l'accord sont les suivants :
Une augmentation du temps de travail annuel et une nouvelle organisation du travail ;
Une augmentation du temps de travail des conducteurs de 120 heures en moyenne par an, notamment en réduisant de 121 à 118 le nombre de jours de repos en 2023 puis à 115 jours en 2024 ;
L'augmentation de l'amplitude journalière de travail jusqu'à 13 heures ;
L'organisation du travail permettant plus de services « en deux fois » dans une journée.
En contrepartie, les conducteurs présents au 1er janvier 2023 bénéficient d'une augmentation de salaire de 372 Euros brut/mois. En outre, à compter du 1er janvier 2023, tous les conducteurs de bus et de tramway bénéficient d'une augmentation de plus de 20 % d'une prime de qualification-pénibilité la portant à 70 Euros brut/mois.
Cet accord est un des éléments clés du plan d'action de l'entreprise pour retrouver le plus rapidement possible le niveau de qualité de service des réseaux bus/tramway au bénéfice des voyageurs. Par ailleurs, la mobilisation de l'entreprise a permis le recrutement de près de 1 500 conducteurs en 2022 et ces efforts vont continuer en 2023 avec des volumes de recrutement équivalents.
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Hydrogène : une énergie « coûteuse et énergivore » souligne la Fnaut
La fédération nationale des associations d'usagers des transports a fait connaître sa position sur l'hydrogène dans le cadre du « verdissement » des motorisations de véhicules et comme source d'énergie du futur, apte à résoudre tous les problèmes. Or...
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La fédération nationale des associations d'usagers des transports a fait connaître sa position sur l'hydrogène dans le cadre du « verdissement » des motorisations de véhicules et comme source d'énergie du futur, apte à résoudre tous les problèmes. Or l'hydrogène n'est en fait qu'un « vecteur » d'énergie et non une source, tout comme l'électricité estime la fédération. « Qu'il s'agisse des ressources en ''hydrogène vert'', du mauvais rendement de sa fabrication, ou de la cherté des véhicules qui l'utilisent, l'usage massif de hydrogène pour la mobilité n'optimise pas du tout ni nos ressources énergétiques ni nos finances. L'utilisation directe de l'électricité, de deux à trois fois plus efficace, est de loin préférable, y compris par recharge de batteries. L'usage d'hydrogène dans les transports devrait donc logiquement être limité à des usages très spécifiques, ce n'est pas un carburant miracle ». Et d'expliquer que l'hydrogène pour décarboner les réseaux de transports a pour principal inconvénient qu'il s'agit d'une technologie spécialement coûteuse, énergivore et nécessitant une source d'énergie rare et extrêmement demandée dans les décennies à venir pour décarboner de nombreux secteurs. Ainsi l'« hydrogène vert » qui désigne l'hydrogène produit par électrolyse avec de l'électricité d'origine renouvelable reste une ressource rare et le restera pendant des décennies... Les autres, soit « l'hydrogène jaune » pour celui produit à partir d'électricité nucléaire, et « l'hydrogène noir » s'il est issu du charbon, ou « gris » pour celui issu du méthane, sont soit très coûteux en ce qui concerne leur production ou très polluants.
Comparatif entre les différentes énergies (source : Fnaut).
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Comparatif entre les différentes énergies (source : Fnaut).
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Du 5 au 9 décembre, opération job-dating en Provence-Alpes-Côte-d'Azur
Comme de nombreux secteurs de l'économie, les entreprises adhérentes de la FNTV Provence-Alpes-Côte d'Azur sont toujours confrontées à un besoin important de main d'oeuvre avec 435 emplois à pourvoir dans les métiers de la conduite et de la mécanique...
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Comme de nombreux secteurs de l'économie, les entreprises adhérentes de la FNTV Provence-Alpes-Côte d'Azur sont toujours confrontées à un besoin important de main d'oeuvre avec 435 emplois à pourvoir dans les métiers de la conduite et de la mécanique, explique la fédération. On recherche activement 405 conductrices et conducteurs. La fédération et ses partenaires du Pôle Emploi se mobilisent pour ce territoire en particulier du 5 au 9 décembre, en organisant dans le cadre de la semaine du transport et de la logistique, une opération ciblée de recrutement. Lancée officiellement le 5 décembre à l'Espace culturel de Vaison-la-Romaine autour d'une table-ronde, cette initiative sera déclinée dans plusieurs communes du département où des sessions d'informations métiers et de recrutements seront déployées. Infos : http://www.fntv-paca.com
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Signature d'une charte d'engagement « Développement de l'emploi et des compétences » dans le domaine de l'urbain pour faire connaître le métier de conducteur
Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion et Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, signeront, ce jeudi 1er décembre, une charte d'engagement « Développement de l'emploi et des compétences » avec les re...
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Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion et Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, signeront, ce jeudi 1er décembre, une charte d'engagement « Développement de l'emploi et des compétences » avec les représentants de l'Union des Transports Publics et Ferroviaires (UTP). Dans un premier temps, les ministres rencontreront les lauréats du concours des Bus d'Or, qui met en compétition et récompense des conducteurs de réseaux de transports publics urbains. Cet événement marquera le lancement de la campagne « Faites bouger les lignes » initiée par l'UTP, qui vise à promouvoir auprès du grand public le métier de conducteur, emblématique du transport public. Les ministres participeront ensuite à une table ronde en présence des acteurs, qui permettra d'aborder les questions d'entrée dans le métier ou de reconversion, de fin de carrière et de transmission des savoir-faire. Enfin, les ministres signeront la charte avec l'Union des Transports Publics et Ferroviaires, dont l'objectif est de répondre aux besoins et aux difficultés de recrutement de la filière tout en renforçant son attractivité.
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La FNTV et Pôle Emploi consolident leur partenariat
Dans un contexte de tensions de recrutement sur le marché du travail dans le transport de personnes, Pôle emploi et la Fédération nationale des transports de voyageurs signent un accord cadre national d'une durée de trois ans afin de répondre aux imp...
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Dans un contexte de tensions de recrutement sur le marché du travail dans le transport de personnes, Pôle emploi et la Fédération nationale des transports de voyageurs signent un accord cadre national d'une durée de trois ans afin de répondre aux importants besoins de recrutement de la filière tout en renforçant son attractivité. Cet accord s'appuie sur le souhait de poursuivre et de renforcer les actions déjà mises en uvre au bénéfice des demandeurs d'emploi et des entreprises de la branche du transport routier voyageurs. En 2022, 81 % des recrutements sont jugés difficiles par les entreprises du transport routier de voyageurs. Ils étaient de 42 % en 2017 et ont quasiment doublé en cinq ans. En signant cet accord, Pôle emploi et la FNTV souhaitent contribuer à la compétitivité des entreprises du secteur, en agissant particulièrement sur la réduction des difficultés de recrutement des entreprises et la construction de parcours professionnels au bénéfice des demandeurs d'emploi. Concrètement, cet accord cadre s'articule autour de quatre axes majeurs :
Développer et consolider les relations entre les entreprises adhérentes de la FNTV et Pôle emploi ;
Optimiser la mobilisation des services de recrutement de Pôle emploi au bénéfice de la satisfaction des besoins des entreprises et du placement des demandeurs d'emploi ;
Accompagner les entreprises dans la mise en place d'actions communes en faveur de l'attractivité des métiers ;
Développer les compétences et contribuer à la construction de parcours de formation.
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