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BlaBlaCar adhère à l'OTRE
L'OTRE vient de renforcer sa présence dans le secteur du transport routier de voyageurs par l'adhésion de BlaBlaCar, acteur majeur des Services librement organisés (SLO). La fédération et l'opérateur souhaitent se pencher sur les enjeux à venir visan...
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L'OTRE vient de renforcer sa présence dans le secteur du transport routier de voyageurs par l'adhésion de BlaBlaCar, acteur majeur des Services librement organisés (SLO). La fédération et l'opérateur souhaitent se pencher sur les enjeux à venir visant au développement des SLO et des nouvelles mobilités. Pour atteindre cet objectif, un plan d'action annuel définissant les sujets de travail pour les prochains mois a été défini. Trois d'entre eux ont notamment été jugés prioritaires : la transition énergétique pour les autocars en longue distance ; la mise en place d'infrastructures de qualité pour garantir l'essor économique et la compétitivité des entreprises du secteur SLO, notamment en ce qui concerne l'accessibilité et la sécurisation des gares routières ; la valorisation de la filière auprès des pouvoirs publics et de toute autre partie prenante pour accroitre l'offre de mobilité au service du citoyen, et pour répondre aux enjeux de report modal de la voiture vers les transports collectifs visant à contribuer à la réduction des émissions des transports.
Photo BlaBlaCar / X D.R.
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Photo BlaBlaCar / X D.R.
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L'Europe décide « d'objectifs réalistes » de décarbonation du transport routier, qui concernera aussi les cars et les bus
Soulagement à l'Union internationale du transport routier (Iru) après le dernier vote de la Commission des transports et du tourisme (Tran) du Parlement européen sur les voies à suivre pour décarboner le transport routier. Premier point important, l'...
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Soulagement à l'Union internationale du transport routier (Iru) après le dernier vote de la Commission des transports et du tourisme (Tran) du Parlement européen sur les voies à suivre pour décarboner le transport routier. Premier point important, l'objectif de réduction des émissions pour la période 2030-2034 dont la commission européenne espérait atteindre les -45 % sera finalement de -30 %. Et en raison du déploiement insuffisant d'infrastructures de carburants alternatifs, l'objectif à partir de 2040 a été réduit de 90 % à 75 %. Certaines catégories, notamment les plus de 40 t et/ou mesurant plus de 18,75 m devraient bénéficier de certaines mesures d'exception. les carburants neutres en carbone sont validés comme étant une solution à long terme pour le transport durable des poids lourds, aux côtés de l'électrification et de l'hydrogène. En ce qui concerne les véhicules de transport de personnes, et notamment les autobus, la commission Tran s'est dite en faveur d'une révision des objectifs de réduction du CO2, qui devaient être de 100 % pour 2030 et qui atteignent désormais les 80 %. Le but étant d'atteindre le seuil de zéro émission de manière progressive, lorsque les conditions du marché seront favorables.
Photo Gilbert
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Photo Gilbert
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Ile-de-France Mobilités affiche le prix du matériel roulant
« Combien coûte à l'achat le matériel roulant Île-de-France Mobilités ?» interroge l'autorité organisatrice... Que ce soit une rame de métro, un tramway ou un bus électrique, ces chiffres ont pour but de mieux informer les Franciliens sur la q...
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« Combien coûte à l'achat le matériel roulant Île-de-France Mobilités ?» interroge l'autorité organisatrice... Que ce soit une rame de métro, un tramway ou un bus électrique, ces chiffres ont pour but de mieux informer les Franciliens sur la qualité du matériel roulant mis en place par IDFM avec ce message : « Chez Île-de-France Mobilités, l'une de nos priorités est de proposer plus de sécurité, de confort et de robustesse aux usagers Franciliens C'est pourquoi il est primordial d'investir dans du nouveau matériel roulant pour assurer cette qualité de service ». Ainsi un bus électrique, dont le prix affiché est de 550 000 euros, contribuera à réduire la pollution de l'air et répondre à la loi d'orientation sur les mobilités de 2019.
Illustration IDFM
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Illustration IDFM
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Recherche conducteurs de cars scolaires - Plusieurs milliers de postes restent à pourvoir
De nombreuses actions concrètes ont été engagées en matière de rénovation des formations, d'attractivité du métier, d'amélioration des conditions de travail et des salaires, d'organisation du travail, de réduction des délais administratifs de délivra...
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De nombreuses actions concrètes ont été engagées en matière de rénovation des formations, d'attractivité du métier, d'amélioration des conditions de travail et des salaires, d'organisation du travail, de réduction des délais administratifs de délivrance des diplômes et permis de conduire selon la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV). Le nombre de formations de conducteurs a considérablement augmenté au cours des derniers mois afin de tenter de rattraper le retard pris pendant les « années Covid ». La profession a également rénové cette année le titre professionnel de conducteur de transport en commun sur route et créé un nouveau CAP de conducteur agent d'accueil en autobus et autocar qui ouvrira dans une trentaine de centres de formation dès septembre. La FNTV a particulièrement travaillé sur la diversification des profils de candidats en multipliant les partenariats avec des sites d'emplois spécialisés auprès des seniors actifs et jeunes retraités, en vue de la reconversion des militaires et gendarmes vers les métiers du transport et par la promotion du métier dans les Ecoles de l'inclusion par le sport. Avec l'Etat et Pôle emploi, la FNTV expérimentera l'ouverture des viviers de recrutement aux jeunes retraités (lancement d'une expérimentation avec la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse en juillet). Lors des Olympiades des métiers Worldskills, le métier de conducteur de car sera présenté pour la 1re fois en démonstration à la finale France à Lyon en septembre 2023. Dans son rôle d'organisation professionnelle représentative, la FNTV salue les avancées des partenaires sociaux de la branche qui ont permis de revaloriser les salaires de la branche de 5 % en 2022 et de plus de 6 % en 2023. Les frais de déplacements ont été revalorisés de 6 % en 2023. En outre, le statut de conducteur de transport scolaire a été amélioré pour la 2e fois en 2 ans. Après avoir relevé le nombre d'heures minimales annuelles pour ces conducteurs en 2020 à 600 heure, la branche vient de proposer à ces conducteurs à temps partiel de demander à leur employeur de bénéficier d'un contrat de travail à temps partiel annualisé (800 heures minimum par an) sans que l'employeur ait la possibilité de refuser (accord conventionnel signé le 19 juin 2023). Les dimanches et jours fériés travaillés ont également fait l'objet d'une nouvelle amélioration cette année. Parallèlement, la FNTV a contribué à renforcer l'attractivité des marchés publics de transport scolaires dans le cadre des travaux engagés par l'Etat avec les autorités organisatrices de la mobilité afin d'optimiser les caractéristiques des appels d'offres. L'objectif est de diminuer les impacts négatifs des contrats de transports publics sur le volume horaire et les conditions de travail des conducteurs (clauses sociales, augmentation des heures travaillées pour les conducteurs, optimisation des allotissements, délais raisonnables de notification des marchés...). Les entreprises de transport routier de voyageurs souhaitent que la délivrance des documents de conduite soit accélérée et attendent avec impatience les suites qui seront données à l'expérimentation menée en Alsace de décalage des horaires de rentrée des classes pour étaler l'offre de transport. Néanmoins, près d'un an après la décision gouvernementale d'un plan d'actions interministériel en faveur des transports scolaires, largement inspiré des propositions de la FNTV, les entreprises recherchent encore plusieurs milliers de conducteurs d'autocars pour septembre 2023. Plus de 3 000 offres d'emplois sont à pourvoir sur jobboard.fntv.fr pour tous les métiers du transport de voyageurs partout en France conclut la fédération.
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Accord sur le congé de fin d'activité
Après FO, la CFDT et la CFTC ont signé à leur tour l'accord sur le Congé de fin d'activité (CFA), qui menaçait d'être remis en cause avec le report de l'âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans. Les syndicats rappellent que le CFA permet aux co...
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Après FO, la CFDT et la CFTC ont signé à leur tour l'accord sur le Congé de fin d'activité (CFA), qui menaçait d'être remis en cause avec le report de l'âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans. Les syndicats rappellent que le CFA permet aux conducteurs de voyageurs (mais aussi marchandises, déménagement et convoyeurs de fonds) de partir de manière anticipée 5 ans plus tôt.
« Après plusieurs étapes de négociations, et considérant qu'il s'agit aussi d'une reconnaissance de la pénibilité des métiers concernés, l'Etat a finalement accepté les revendications (...) de prendre en charge 100 % du surcoût lié à la réforme des retraites ; de prendre en charge 50 % du surcoût lié au report progressif de l'âge ; d'assurer un horizon de garantie de financement jusqu'au 31 décembre 2030, dans la limite de 160 millions par an », précisent la CFDT et la CFTC, qui rappellent les principales évolutions :
- Report de l'âge d'entrée à 59 ans dès le 1er septembre 2023.
- Par dérogation : 57 ans et 6 mois pour la génération 1966 et les précédentes ; 58 ans et 3 mois pour la génération 1967
- Les bénéficiaires ayant reçu au 16 juin 2023 une lettre d'accord pour une entrée au 1er septembre 2023 continuent d'être régis par les anciennes règles.
Les décrets d'application concernant les carrières longues n'étant pas encore publiés, elles ne seront cependant pas oubliées, comme mentionné à l'article 6 de l'accord. Une deuxième phase de négociation est prévue pour la modernisation des régimes de Congés de Fin d'activité. - MF
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Louis Nègre réélu président du Gart
À l'occasion de l'assemblée générale qui s'est tenue le 27 juin, les élus titulaires et suppléants du Gart ont réélu à l'unanimité Louis Nègre à la présidence de l'association pour un mandat de trois ans. « Je ne ménagerai pas mes efforts lors de ...
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À l'occasion de l'assemblée générale qui s'est tenue le 27 juin, les élus titulaires et suppléants du Gart ont réélu à l'unanimité Louis Nègre à la présidence de l'association pour un mandat de trois ans. « Je ne ménagerai pas mes efforts lors de ces trois prochaines années que je souhaite productives et efficaces en faveur des mobilités du quotidien. La mobilité doit être placée au cur des politiques tant elle est structurante pour la vie quotidienne de nos concitoyens. L'État doit être au rendez-vous en assurant aux autorités organisatrices de la mobilité urbaines et régionales un financement à la hauteur des enjeux climatiques, énergétiques et de santé publique qui nous font face ». Le conseil d'administration a été partiellement renouvelé lors de cette assemblée générale, composé de 48 élus dont 11 nouveaux membres. La consolidation du modèle économique de la mobilité constituera l'une des priorités d'action du conseil d'administration. Dans cette perspective, le Gart a annoncé une série de propositions concrètes afin d'assurer la pérennité du modèle de financement des autorités organisatrices de la mobilité lors de la conférence Repenser le modèle économique de la mobilité pour créer un choc d'offres organisée le 28 juin. Ces propositions seront présentées au gouvernement et au Parlement français dans le cadre des discussions du projet de loi de finances pour 2024.
Photo Gilbert
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L'Iru célèbre cinquante ans de représentation permanente auprès de l'UE
Fondée à Genève en 1948, l'Union Internationale des Transports Routiers (Iru) a célébré hier cinquante ans de représentation permanente auprès de l'Union européenne. Une présence qui a favorisé les débats autour du transport routier, passé, présent e...
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Fondée à Genève en 1948, l'Union Internationale des Transports Routiers (Iru) a célébré hier cinquante ans de représentation permanente auprès de l'Union européenne. Une présence qui a favorisé les débats autour du transport routier, passé, présent et futur... L'Iru est présente à Bruxelles depuis 1973. L'Union internationale dit être le porte-parole de 1 million de transporteurs au sein de l'UE. Elle est « à la croisée des chemins avec le numérique et la décarbonation ». « Notre secteur est entièrement engagé dans le process de décarbonation a souligné Raluca Marian, directeur de l'Iru, mais nous ne pouvons pas prendre des décisions définitives seul. Nous n'avons effectivement pas le contrôle des conditions préalables en ce qui concerne les infrastructures et le développement de la technologie ».
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« Nous n'avons jamais accepté une hausse de la fiscalité des carburants », s'insurgent les organisations patronales face aux annonces de Bruno Le Maire
L'OTRE, la FNTR et l'Union TLF ont diffusé un communiqué de presse commun pour faire part de leur inquiétude après avoir appris par les médias que Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, désire revenir sur la fiscalité des carburants (TICPE) pour plu...
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L'OTRE, la FNTR et l'Union TLF ont diffusé un communiqué de presse commun pour faire part de leur inquiétude après avoir appris par les médias que Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, désire revenir sur la fiscalité des carburants (TICPE) pour plusieurs secteurs d'activité, dont le transport routier. Ceci sous couvert de financement de la transition écologique. Les organisations patronales contestent la déclaration du ministre, qui affirme que les fédérations du TRM se seraient déclarées « prêtes à s'engager dans cette démarche en vue du prochain projet de loi de finances ».
Pour elles, cela annonce un rabot de l'ex-TICPE (désormais fraction perçue en métropole sur les produits énergétiques, autres que les gaz naturels et les charbons), mais également un renforcement généralisé de la fiscalité, tant locale que nationale, pesant sur le secteur. « La fin du remboursement partiel de l'ex-TICPE a certes été actée dans la loi Climat et Résilience, mais à condition qu'une offre de véhicules et de réseaux d'avitaillement soient disponibles pour permettre le renouvellement du parc de poids lourds ». Ce qui n'est pas le cas : cette offre sera accessible au mieux à partir de 2030...
Pour ne pas affaiblir encore davantage le secteur du transport routier, la FNTR, l'OTRE et l'Union TLF demandent solennellement à être reçus par Bruno LE MAIRE ou ses équipes dans les meilleurs délais afin d'évoquer les perspectives d'évolution de la fiscalité s'appliquant au TRM. - MF
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Marie-Ange Debon réélue à la présidence de l'UTP
Marie-Ange Debon a été réélue à la présidence de l'UTP lors de l'assemblée générale du syndicat professionnel pour renouveler son conseil d'administration composé de 24 membres et ses 8 présidents de commissions, élus pour deux ans. Marie-Ange Debon...
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Marie-Ange Debon a été réélue à la présidence de l'UTP lors de l'assemblée générale du syndicat professionnel pour renouveler son conseil d'administration composé de 24 membres et ses 8 présidents de commissions, élus pour deux ans. Marie-Ange Debon est présidente du directoire de Keolis. 4 vice-présidents officieront à ses côtés, représentant chacune des principales composantes de l'UTP : Sylvie Charles, directrice Transilien, SNCF Voyageurs, Marie-Claude Dupuis, directrice Stratégie et Ville durable, membre du Comex du groupe RATP, Marc Delayer, directeur général des Transports publics du Choletais (Agir) et Thierry Mallet, président-directeur général du groupe Transdev. Marie-Ange Debon a indiqué qu'elle « poursuivra le travail collaboratif mené ces derniers mois avec l'ensemble des composantes adhérentes et avec le soutien de Florence Sautejeau, déléguée générale, et les équipes de l'UTP ».
Photo UTP / X D.R.
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Photo UTP / X D.R.
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La directive « Véhicule propre » pourrait bannir les autocars low entry diesel des villes
Rappelons que la commission européenne a publié en février cette année des objectifs pour réduire le CO2 des poids lourds. A partir de 2030, -45%, 5 ans plus tard, -65 % et en 2040, -90 %. Autant dire que ces mesures représentent un véritable casse-t...
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Rappelons que la commission européenne a publié en février cette année des objectifs pour réduire le CO2 des poids lourds. A partir de 2030, -45%, 5 ans plus tard, -65 % et en 2040, -90 %. Autant dire que ces mesures représentent un véritable casse-tête pour les constructeurs de véhicules industriels et motoristes. Selon Lucie Petersen, experte senior sur la politique européenne au sein de l'UITP interviewée par notre confrère SBY, les véhicules concernés en transport de personnes sont ceux de la catégorie Classe 1 et Classe A mais la proposition de la commission propose doit inclure ceux de la Classe 2 à entrée surbaissée (Low entry). Plus généralement, la Commission cite le Pacte vert pour l'Europe, qui engage les pays membres à réaliser leur transition énergétique. Les hauts responsables de Bruxelles restent persuadés qu'en abandonnant le diesel la qualité de l'air sera améliorée, et l'on réduira les coûts de l'énergie et le coûts totaux de possession... Plus d'infos
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Décarbonation des transports - La Csiam appelle à l'engagement de l'Etat pour préserver l'avantage compétitif des constructeurs européens
Pour affronter le défi de la décarbonation du transport de marchandises et de voyageurs, il est indispensable de fixer un cadre juridique stable, basé sur les prévisions partagées par tous les acteurs et de mettre en place un ensemble de mesures d'ac...
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Pour affronter le défi de la décarbonation du transport de marchandises et de voyageurs, il est indispensable de fixer un cadre juridique stable, basé sur les prévisions partagées par tous les acteurs et de mettre en place un ensemble de mesures d'accompagnement efficaces estime la Csiam (Chambre Syndicale Internationale de l'Automobile et du Motocycle). Voici le contenu de son communiqué de presse : « L'industrie des camions, bus et cars est européenne. Des entreprises telles que DAF Trucks, Daimler, Iveco, MAN, Scania, Van Hool, VDL, Volvo Group et Volta Trucks mènent des activités de recherche et développement en Europe, dessinent, fabriquent et assemblent des véhicules sur le continent européen. Selon l'ACEA, l'Europe compte 52 usines (...) En France, il convient de souligner la contribution des constructeurs tels que Daimler, Iveco, Scania et Volvo Group qui produisent 85 000 véhicules sur le sol français. Ces fabricants soutiennent l'économie locale en créant des emplois (17 800 existants) et en stimulant la croissance industrielle. Tous les constructeurs européens sont pleinement engagés dans la décarbonation du secteur du transport de marchandises. Pour atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050, ils ont fait le choix stratégique de l'électrification de leur parc de véhicules. Cette transition vers des véhicules électriques constitue une avancée majeure en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promotion d'un transport plus durable. Grâce à leur avantage technologique et commercial, les constructeurs européens sont en position de force sur le marché mondial. Leurs investissements massifs dans la recherche, le développement et la production leur permettent de proposer des solutions innovantes qui répondent aux besoins du secteur du transport de marchandises et de voyageurs, tout en favorisant la transition vers une mobilité plus respectueuse de l'environnement. Ils commercialisent déjà des solutions permettant de décarboner jusqu'à 90 %, alors qu'il y a cinq ans encore, aucune offre dans ce domaine n'était disponible. Pour participer à l'élaboration d'une feuille de route de décarbonation dans le cadre de l'article 301 de la loi climat et résilience, les constructeurs adoptent des objectifs résolument ambitieux : nos projections d'immatriculations de véhicules neufs électriques de plus de 7,5 t s'établissent à 14 % en 2025 et à 50 % en 2030 (parc roulant actuellement : 446 000 unités, dont 62 440 électriques en 2025 et 223 000 en 2030). Les véhicules électriques et à hydrogène coûtent entre 2 et 3 fois plus chers que leurs équivalents thermiques. Toutefois, pour évaluer l'efficacité des différentes technologies, il faut tenir compte du TCO (coût total de possession), analyser le cycle de vie des véhicules et prendre en compte l'ensemble des données : l'achat, la revente, la carrosserie, le coût de l'énergie, la maintenance, les infrastructures de recharge, etc. De ce fait, l'écart de coût avec le diesel se réduit de plus en plus. (...) Il est important de noter que les financements et les aides actuellement disponibles sont encore insuffisants pour accélérer pleinement la transition vers l'électrification du parc de véhicules. Les appels à projet de l'Ademe comme le dernier annoncé de 60 millions d'euros, vont dans le bon sens, mais ils permettent de financer au maximum 500 véhicules ! Il convient également de noter les différences de subventions en Europe, qui peuvent être défavorables à la France. Par exemple, en Allemagne, la subvention la plus élevée pour un véhicule électrique est de 360 000 euros, tandis que des modèles de subventions comparables existent en Belgique et en Espagne, où les montants maximaux des subventions atteignent respectivement 160 000 euros et 190 000 euros. En Norvège et en Suède, les aides sont également très avantageuses. La dispersion observée au sein de l'Union européenne, et plus largement en Europe dans ce domaine est préjudiciable aux constructeurs, à leurs clients et, au-delà, à l'ensemble de la population dans la mesure où cette dispersion apparaît contradictoire avec les ambitions considérables poursuivies par les gouvernements et l'Union européenne. Un système de subvention simple, inscrit dans la durée et à la hauteur des enjeux à traiter constituerait un progrès considérable et faciliterait, pour l'ensemble des acteurs, leur implication dans la décarbonation. Les constructeurs automobiles travaillent également sur des innovations technologiques telles que les routes électriques, les méga camions, les carburants alternatifs et les projets de stations multi-énergies pour le parc roulant et l'exportation. Le défi de la décarbonation du transport de marchandises est colossal et nécessite un cadre réglementaire stable, basé sur les prévisions partagées par le secteur. Pour la réalisation de la feuille de route de décarbonation, il serait également indispensable de mettre en place un ensemble de mesures d'accompagnement énergétique, notamment une planification et des aides pour l'installation des bornes de recharge pour les véhicules industriels, ainsi qu'un taux de TVA réduit pour l'électricité à usage professionnel et l'extension du bouclier tarifaire à la mobilité électrique pour les gestionnaires de poids lourds. En soutenant l'électrification du secteur du transport de marchandises, l'État contribue non seulement à préserver l'avantage compétitif de l'industrie européenne et française, mais aussi à stimuler le développement de cette industrie en favorisant l'innovation, la création d'emplois et la croissance économique ».
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Le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, interviewé dans le rapport d'activité de la FNTV 2022-2023
Le rapport d'activité de la FNTV 2022-2023 intitulé « Avancer ensemble » vient de paraître. Il présente une interview de Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, qui revient sur les problèmes rencontrés par le secteur sur le recrutemen...
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Le rapport d'activité de la FNTV 2022-2023 intitulé « Avancer ensemble » vient de paraître. Il présente une interview de Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, qui revient sur les problèmes rencontrés par le secteur sur le recrutement et qui renouvelle son soutien et ses remerciements aux professionnels du secteur. Cette nouvelle édition aborde l'engagement de la FNTV au service de la profession et des entreprises dans les actions initiées pour faire face aux enjeux actuels. « Malgré les obstacles, le transport collectif est promis à un bel avenir », rassure Jean-Sébastien Barrault, président de la FNTV. La FNTV entend accompagner les entreprises pour relever les défis à venir et notamment la transition écologique.
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La formation CAP « Conducteur agent d'accueil en autobus et autocar » espère faire le plein de candidat(e)s
Dès septembre 2023, ce sont près d'une vingtaine de sections qui ouvriront leurs portes dans les centres de formation des apprentis et les lycées professionnels pour lancer la première promotion et accueillir les candidats qui intégreront les entrepr...
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Dès septembre 2023, ce sont près d'une vingtaine de sections qui ouvriront leurs portes dans les centres de formation des apprentis et les lycées professionnels pour lancer la première promotion et accueillir les candidats qui intégreront les entreprises de transport routier de voyageurs dès l'été 2024. Cette nouvelle filière d'apprentissage pour le métier de conducteur d'autocar doit répondre au problème du manque de conducteurs d'autocars notamment dans les transports scolaires souligne la Fédération nationale des transports des voyageurs (FNTV). Celle-ci a mené de nombreuses actions afin d'attirer davantage de candidats vers ce métier, ainsi que des travaux depuis près d'un an, sous l'égide du ministère de l'Education nationale, de révision du CAP d'agent d'accueil et de conduite routière en transport de voyageurs » afin d'intégrer l'apprentissage de la conduite dans la formation et le passage du permis de conduire D dans la certification. La FNTV fait référence à l'arrêté ministériel du 12 mars 2023 créant la spécialité du CAP « Conducteur agent d'accueil en autobus et autocar » et publié au Journal officiel le 4 avril cette année. Cette révision, très attendue par la profession, permettra aux jeunes de choisir ce métier dès l'orientation et non plus seulement dans le cadre d'une reconversion professionnelle et, à plus long terme, de renouveler la pyramide des âges des conducteurs d'autocars dont la moyenne d'âge est aujourd'hui de plus de 50 ans. Ce nouveau CAP permettra de proposer une formation en un ou deux ans à un public jeune souhaitant intégrer un métier favorisant la mobilité pour tous.
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Moteur thermique et/ou énergies alternatives : la Csiam demande plus de clarté à l'UE
Fin de la commercialisation des véhicules à moteur thermique en 2035, développement des carburants alternatifs, électrification du parc, projet de norme Euro 7 : face à ces enjeux majeurs, les constructeurs de véhicules particuliers, industriels, bus...
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Fin de la commercialisation des véhicules à moteur thermique en 2035, développement des carburants alternatifs, électrification du parc, projet de norme Euro 7 : face à ces enjeux majeurs, les constructeurs de véhicules particuliers, industriels, bus et cars présents sur le marché français demandent de la clarté de la part du Gouvernement français et de l'Union européenne. Les cinquante constructeurs et leurs quatre-vingts marques représentés en France par la Chambre Syndicale Internationale de l'Automobile et du Motocycle (Csiam) souhaitent notamment :
- le maintien en l'état du compromis obtenu pour 2035, en laissant aux constructeurs le choix des énergies alternatives neutres en carbone,
- l'électrification du parc,
- un accompagnement à travers des dispositions fiscales ou des subventions non discriminatoires pour accompagner la transition du parc des véhicules vers des énergies plus vertueuses au plan environnemental.
La Csiam précise : « En application de l'accord de Paris sur le climat, la décarbonation du secteur du transport est une priorité de l'Union européenne et de la France. Des objectifs très ambitieux en matière climatique ont été fixés, dans la perspective d'atteindre la neutralité carbone en 2050. C'est pour le secteur des transports un enjeu stratégique qui nécessite ambition et clarté. Au cours de la présidence française du conseil de l'Union européenne, un accord a été négocié, puis conclu sous la présidence tchèque au mois d'octobre 2022 pour mettre fin à la vente de véhicules neufs à moteur thermique en 2035. Depuis, certains Etats membres contestent cette décision. Pour réussir le défi de la décarbonation, les constructeurs de véhicules automobiles, industriels, bus et cars se sont clairement engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en investissant dans les technologies les plus appropriées, en cohérence avec les ambitions et les décisions de l'Union européenne. Ils ont réalisé et programmé des investissements considérables. Or la Commission européenne a décidé de rouvrir le dossier de l'après-2035. Dans ce contexte, la chambre syndicale souhaite que la Commission intègre dans sa stratégie toutes les technologies neutres en carbone pour les véhicules neufs commercialisés après 2035. Les constructeurs réaffirment qu'il leur appartient de choisir les technologies qu'ils souhaitent, dans la mesure où elles permettent d'atteindre les objectifs environnementaux fixés. Les constructeurs adhérents de la Csiam souhaitent donc une clarification de la stratégie de l'Union européenne. Le choix stratégique de l'électrification du parc doit être accompagné en France de mesures fiscales et de subventions suffisantes pour réduire le surcoût à l'achat des véhicules électriques, voitures particulières ou véhicules industriels et du déploiement d'infrastructures de recharge à la hauteur des besoins sur l'ensemble du territoire. De manière incompréhensible, la Commission a décidé d'introduire une norme Euro 7, obligeant les constructeurs à réinvestir dans des technologies du moteur thermique, au détriment des investissements pour les énergies neutres en carbone, mettant ainsi en péril l'ensemble de la stratégie européenne. L'Union européenne ayant fait le choix de l'électrification, la Csiam estime qu'il n'y a pas lieu d'introduire une nouvelle norme, d'éventuelles adaptations des normes Euro Vi/6 étant suffisantes ».
Moteur Mercedes OM 471 de 12,8 l développant 510 ch équipant le double étage S 531 DT. Par quoi sera-t-il remplacé ? (photo Gilbert)
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Moteur Mercedes OM 471 de 12,8 l développant 510 ch équipant le double étage S 531 DT. Par quoi sera-t-il remplacé ? (photo Gilbert)
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La fonction de Jean-Baptiste Djebbari chez Hopium tourne court
L'ancien ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari a été remplacé hier à la tête d'Hopium, qu'il présidait depuis juin dernier, avant même le remaniement ministériel qui a donné à Clément Beaune le flambeau des Transports. Cette start-up normand...
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L'ancien ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari a été remplacé hier à la tête d'Hopium, qu'il présidait depuis juin dernier, avant même le remaniement ministériel qui a donné à Clément Beaune le flambeau des Transports. Cette start-up normande aux ambitions industrielles, qui veut lancer sur le marché des voitures à hydrogène, a nommé un nouveau président, Alain Guillou, qui a notamment dirigé Naval Group, groupe français spécialisé dans la construction navale de défense.
On se souvient aussi que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique s'était opposée à un autre projet de reconversion de l'ancien pilote de ligne au sein de l'armateur CMA CGM (voir 58081). Interrogé par l'AFP, l'ancien ministre a expliqué qu'il souhaite se consacrer à d'autres projets en cours. - MF
Lors d'une visite sur un stand pendant sa fonction de ministre des Transports (photo Sang)
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Lors d'une visite sur un stand pendant sa fonction de ministre des Transports (photo Sang)
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Le Sénat lance une mission consultative sur les ZFE, une « bombe sociale à retardement »
Les zones à faibles émissions mobilité (ZFE m), créées par la loi d'orientation des mobilités de 2019 et renforcées par la loi « Climat et résilience » de 2021, sont, partout où elles sont mises en uvre, sources de vives inquiétudes et de lourd...
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Les zones à faibles émissions mobilité (ZFE m), créées par la loi d'orientation des mobilités de 2019 et renforcées par la loi « Climat et résilience » de 2021, sont, partout où elles sont mises en uvre, sources de vives inquiétudes et de lourdes incompréhensions. Manque de communication et de pédagogie sur la mesure, insuffisance de l'offre alternative aux véhicules thermiques, risque de creusement des inégalités sociales voire de fractures territoriales, absence de moyens de contrôle explique le Sénat : autant d'angles morts qui cristallisent les tensions et font de cette mesure une « bombe sociale à retardement ». Indépendamment de leur appartenance politique, de nombreux élus locaux et nationaux élèvent la voix et dénoncent la très faible acceptabilité de cette mesure. Le Sénat n'avait pourtant pas manqué d'alerter le gouvernement sur les risques de ce dispositif lors de l'examen du projet de loi « Climat et résilience » en juillet 2021. La commission avait alors formulé plusieurs propositions pour accompagner sa mise en uvre et garantir sa plus grande acceptabilité sans en amoindrir l'ambition (TVA à 5,5 % sur les transports collectifs, plus grande liberté dans la définition, au niveau de chaque territoire, du schéma de restriction de circulation notamment). Seule la création d'un prêt à taux zéro pour l'acquisition de véhicules peu polluants avait été maintenue, dans une version « expérimentale » toutefois moins-disante. La commission de l'aménagement du territoire et du développement durable a dans ces conditions a décidé de lancer une mission « flash » sur le sujet. Son rapporteur, Philippe Tabarot, entend aller à la rencontre des élus locaux, des riverains et professionnels concernés par la mesure, mais également des principaux acteurs de la décarbonation du transport routier et s'inspirer d'autres modèles européens afin d'identifier des propositions réalistes et équilibrées conciliant amélioration de la qualité de l'air dans nos agglomérations et acceptabilité sociale.
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Pénurie de conducteurs - La Commission européenne propose d'abaisser l'âge du permis de conduire C mais pas du D
L'Iru a salué la proposition de directive de la Commission européenne d'abaisser à 18 ans et même 17 ans l'âge du permis camion (permis C), mais regrette que cela ne s'applique pas aux voyageurs (permis D). L'abaissement de l'âge en-dessous de 18 ans...
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L'Iru a salué la proposition de directive de la Commission européenne d'abaisser à 18 ans et même 17 ans l'âge du permis camion (permis C), mais regrette que cela ne s'applique pas aux voyageurs (permis D). L'abaissement de l'âge en-dessous de 18 ans serait possible dans un cadre bien précis : formations spécifiques en apprentissage, tutorats, etc. Si pour le permis C, la France a déjà une longueur d'avance sur ses voisins, l'accessibilité au permis D à 18 ans reste très encadrée chez nous et soumis à des conditions (conduite dans un périmètre limité, le jeune conducteur apprenti doit être accompagné d'un conducteur professionnel). L'UE doit prendre des mesures d'urgence, estime l'Union internationale des transports routier, car la situation est alarmante : l'an passé, il manquait 600 000 conducteurs et en 2026, ce chiffre pourrait s'élever à 2 millions si rien n'est fait... L'Union internationale insiste sur le fait que seulement 6 % des chauffeurs professionnels européens sont âgés de moins de 25 ans.
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L'ouverture à la concurrence des transports en IDF inquiète
C'était déjà un sujet d'inquiétude chez des élus, mais voilà que la question de l'ouverture à la concurrence revient sur la table : la fin du monopole de la RATP sur les bus en 2025, selon des élus de l'opposition d'Ile-de-France (à gauche) génère
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C'était déjà un sujet d'inquiétude chez des élus, mais voilà que la question de l'ouverture à la concurrence revient sur la table : la fin du monopole de la RATP sur les bus en 2025, selon des élus de l'opposition d'Ile-de-France (à gauche) génère « de vives inquiétudes parmi les élus locaux, les personnels des opérateurs de transport, les associations d'usagers », souligne le figaro.fr. Un courrier a été diffusé en début de semaine par les groupes communiste, insoumis, socialiste et écologiste du conseil régional pour justifier qu'un groupe d'enquête soit constitué. Concrètement, la mise en concurrence du réseau de bus francilien « engendre dès à présent des difficultés sociales et organisationnelles au sein des opérateurs », affirment les élus de gauche pour qui « de nombreux aspects règlementaires, sociaux et techniques ne sont pas réglés à moins de 20 mois du transfert des 19 000 salariés RATP » concernés. Ils soulignent aussi le risque de « télescopage » avec les Jeux olympiques de 2024, qui auront lieu six mois plus tôt.
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Réduction des émissions de CO2 de la Commission européenne - Elle sera plus stricte pour les bus
La Commission européenne a fixé un objectif de réduction des émissions de CO2 de 90 % pour les nouveaux véhicules lourds d'ici 2040, une décision qui laisse la porte ouverte à la vente de certains bus et camions à moteur à combustion au-delà de cette...
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La Commission européenne a fixé un objectif de réduction des émissions de CO2 de 90 % pour les nouveaux véhicules lourds d'ici 2040, une décision qui laisse la porte ouverte à la vente de certains bus et camions à moteur à combustion au-delà de cette date peut-pn lire sur le site Euroactiv. Les objectifs de réduction des émissions de CO2 augmenteront tous les cinq ans environ, en commençant par une réduction de 45 % par rapport aux niveaux de 2019 d'ici à 2030, puis en passant à 65 % d'ici à 2035 et à 90 % d'ici à 2040. Mais si la plupart des véhicules en 2040 devront être électriques ou fonctionner à l'hydrogène, une minorité pourra conserver des moteurs à combustion. Le règlement prévoit également des normes plus strictes pour les autobus urbains, imposant le passage à une technologie neutre en carbone d'ici à 2030. Cette proposition de règlement tant attendue par les constructeurs a été dévoilée hier à Strasbourg par le commissaire européen chargé à l'Action pour le climat, Frans Timmermans, qui a souligné que la mesure permettrait de réduire la demande de combustibles fossiles importés et de stimuler les économies d'énergie dans le secteur des transports. L'ACEA, Association des constructeurs européens d'automobiles, pour sa part, a demandé à l'UE d'augmenter le nombre de points de recharge à travers le bloc en réponse aux nouveaux objectifs.
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Discussions entre le CAI et Bercy sur divers sujets
Le Collectif des Autocaristes Indépendants (CAI) a eu récemment un échange très constructif d'une heure avec son interlocuteur de Bercy pour un bilan global des aides de l'activité ainsi que le bilan mitigé de la prime par autocar. L'actualité portan...
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Le Collectif des Autocaristes Indépendants (CAI) a eu récemment un échange très constructif d'une heure avec son interlocuteur de Bercy pour un bilan global des aides de l'activité ainsi que le bilan mitigé de la prime par autocar. L'actualité portant sur la question du gazole, avec ses hausses successives, le CAI a interrogé le ministère des Finances sur la fin des aides gazole en janvier. A ce sujet, le CAI attend le retour du ministère des Transports « pour des annonces hypothétiques à partir du 26 janvier d'un dispositif spécifique ''gros rouleurs'' ». Il a décidé du maintien de la relation régulière CAI/Bercy via un point téléphonique mensuel Bercy/CAI et de réunions possibles s'il y a urgence sur des sujets importants. Plusieurs autres sujets ont été discutés, notamment la pénurie des conducteurs, les ZFE-m qui auront un impact certain sur les PLE, le plan de transport des JO 2024 (avec les appels d'offres infructueux)... D'autre part, le CAI songe à se transformer en Association des Autocaristes Indépendants. Il sonde ses adhérents. La prochaine réunion du bureau du CAI est prévu mardi 7 février et l'Assemblée générale de l'association est programmée le 22 février
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