La FNTV a demandé au gouvernement de renforcer les aides au transport touristique pour sauver les entreprises du risque de faillites imminentes, indique la fédération dans son communiqué du 23 novembre. Lors d'un rendez-vous avec Alain Griset, ministre délégué aux Petites et moyennes entreprises, Jean-Sébastien Barrault, président de la FNTV, « a appelé le gouvernement à renforcer en urgence les aides pour sauver les entreprises de faillites inévitables à très court terme ». Après avoir dressé l'état de la situation du secteur du transport routier touristique de voyageurs, à l'arrêt complet depuis le mois de février 2020 du fait de l'arrêt total des activités touristiques depuis cette date, la FNTV a expliqué la lourdeur sans commune mesure des investissements supportés par les entreprises pour l'acquisition des autocars. En effet, depuis le début de la crise, les pertes de chiffre d'affaires des autocaristes de tourisme s'élèvent à 77 % en moyenne fin octobre. Après avoir écouté attentivement les difficultés du secteur et rappelé qu'il était entendu que le dispositif exceptionnel d'activité partielle devait être prolongé tant que durerait la crise, Alain Griset s'est déclaré favorable à travailler sur 4 chantiers prioritaires :
Réfléchir à une compensation du chiffre d'affaires au titre des charges fixes sur le matériel roulant malgré l'absence de fermeture administrative de nos activités. En effet, indemniser 15 % du chiffre d'affaires des autocaristes de tourisme de moins de 250 salariés reviendrait à 25 millions d'euros par mois pour l'Etat ;
Déplafonner le critère d'éligibilité du fonds de solidarité relatif au nombre de salariés pour le porter à 250 salariés (contre 50 aujourd'hui) compte tenu du fait que seules 32% des entreprises du secteur ont moins de 50 salariés ;
Travailler de manière urgente avec le secteur bancaire pour prolonger les reports d'échéances bancaires au-delà des 12 mois accordés dans le cadre du Plan Tourisme : les entreprises ne seront pas en mesure de rembourser leurs prêts à nouveau en mars 2021 ;
Travailler avec les assurances sur des gestes commerciaux pour les véhicules à l'arrêt qui font baisser l'accidentalité et donc le risque pris par les assureurs et leur demander de revenir sur les augmentations inconsidérées des primes d'assurance pour 2021.
A plus long terme, le ministre s'est déclaré ouvert à travailler sur la construction d'une véritable filière industrielle pour les autocars, aux côtés de ses collègues du gouvernement en charge des Transports, afin de ne pas laisser les transporteurs sans solution technologique alternative face aux collectivités locales légitimement ambitieuses sur le sujet.
La FNTV a demandé au gouvernement de renforcer les aides au transport touristique pour sauver les entreprises du risque de faillites imminentes, indique la fédération dans son communiqué du 23 novembre. Lors d'un rendez-vous avec Alain Griset, ministre délégué aux Petites et moyennes entreprises, Jean-Sébastien Barrault, président de la FNTV, « a appelé le gouvernement à renforcer en urgence les aides pour sauver les entreprises de faillites inévitables à très court terme ». Après avoir dressé l'état de la situation du secteur du transport routier touristique de voyageurs, à l'arrêt complet depuis le mois de février 2020 du fait de l'arrêt total des activités touristiques depuis cette date, la FNTV a expliqué la lourdeur sans commune mesure des investissements supportés par les entreprises pour l'acquisition des autocars. En effet, depuis le début de la crise, les pertes de chiffre d'affaires des autocaristes de tourisme s'élèvent à 77 % en moyenne fin octobre. Après avoir écouté attentivement les difficultés du secteur et rappelé qu'il était entendu que le dispositif exceptionnel d'activité partielle devait être prolongé tant que durerait la crise, Alain Griset s'est déclaré favorable à travailler sur 4 chantiers prioritaires :
Réfléchir à une compensation du chiffre d'affaires au titre des charges fixes sur le matériel roulant malgré l'absence de fermeture administrative de nos activités. En effet, indemniser 15 % du chiffre d'affaires des autocaristes de tourisme de moins de 250 salariés reviendrait à 25 millions d'euros par mois pour l'Etat ;
Déplafonner le critère d'éligibilité du fonds de solidarité relatif au nombre de salariés pour le porter à 250 salariés (contre 50 aujourd'hui) compte tenu du fait que seules 32% des entreprises du secteur ont moins de 50 salariés ;
Travailler de manière urgente avec le secteur bancaire pour prolonger les reports d'échéances bancaires au-delà des 12 mois accordés dans le cadre du Plan Tourisme : les entreprises ne seront pas en mesure de rembourser leurs prêts à nouveau en mars 2021 ;
Travailler avec les assurances sur des gestes commerciaux pour les véhicules à l'arrêt qui font baisser l'accidentalité et donc le risque pris par les assureurs et leur demander de revenir sur les augmentations inconsidérées des primes d'assurance pour 2021.
A plus long terme, le ministre s'est déclaré ouvert à travailler sur la construction d'une véritable filière industrielle pour les autocars, aux côtés de ses collègues du gouvernement en charge des Transports, afin de ne pas laisser les transporteurs sans solution technologique alternative face aux collectivités locales légitimement ambitieuses sur le sujet.