La fédération nationale des associations d'usagers des transports a fait connaître sa position sur l'hydrogène dans le cadre du « verdissement » des motorisations de véhicules et comme source d'énergie du futur, apte à résoudre tous les problèmes. Or l'hydrogène n'est en fait qu'un « vecteur » d'énergie et non une source, tout comme l'électricité estime la fédération. « Qu'il s'agisse des ressources en ''hydrogène vert'', du mauvais rendement de sa fabrication, ou de la cherté des véhicules qui l'utilisent, l'usage massif de hydrogène pour la mobilité n'optimise pas du tout ni nos ressources énergétiques ni nos finances. L'utilisation directe de l'électricité, de deux à trois fois plus efficace, est de loin préférable, y compris par recharge de batteries. L'usage d'hydrogène dans les transports devrait donc logiquement être limité à des usages très spécifiques, ce n'est pas un carburant miracle ». Et d'expliquer que l'hydrogène pour décarboner les réseaux de transports a pour principal inconvénient qu'il s'agit d'une technologie spécialement coûteuse, énergivore et nécessitant une source d'énergie rare et extrêmement demandée dans les décennies à venir pour décarboner de nombreux secteurs. Ainsi l'« hydrogène vert » qui désigne l'hydrogène produit par électrolyse avec de l'électricité d'origine renouvelable reste une ressource rare et le restera pendant des décennies... Les autres, soit « l'hydrogène jaune » pour celui produit à partir d'électricité nucléaire, et « l'hydrogène noir » s'il est issu du charbon, ou « gris » pour celui issu du méthane, sont soit très coûteux en ce qui concerne leur production ou très polluants.
La fédération nationale des associations d'usagers des transports a fait connaître sa position sur l'hydrogène dans le cadre du « verdissement » des motorisations de véhicules et comme source d'énergie du futur, apte à résoudre tous les problèmes. Or l'hydrogène n'est en fait qu'un « vecteur » d'énergie et non une source, tout comme l'électricité estime la fédération. « Qu'il s'agisse des ressources en ''hydrogène vert'', du mauvais rendement de sa fabrication, ou de la cherté des véhicules qui l'utilisent, l'usage massif de hydrogène pour la mobilité n'optimise pas du tout ni nos ressources énergétiques ni nos finances. L'utilisation directe de l'électricité, de deux à trois fois plus efficace, est de loin préférable, y compris par recharge de batteries. L'usage d'hydrogène dans les transports devrait donc logiquement être limité à des usages très spécifiques, ce n'est pas un carburant miracle ». Et d'expliquer que l'hydrogène pour décarboner les réseaux de transports a pour principal inconvénient qu'il s'agit d'une technologie spécialement coûteuse, énergivore et nécessitant une source d'énergie rare et extrêmement demandée dans les décennies à venir pour décarboner de nombreux secteurs. Ainsi l'« hydrogène vert » qui désigne l'hydrogène produit par électrolyse avec de l'électricité d'origine renouvelable reste une ressource rare et le restera pendant des décennies... Les autres, soit « l'hydrogène jaune » pour celui produit à partir d'électricité nucléaire, et « l'hydrogène noir » s'il est issu du charbon, ou « gris » pour celui issu du méthane, sont soit très coûteux en ce qui concerne leur production ou très polluants.
Comparatif entre les différentes énergies (source : Fnaut).
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