A peine sorti du gouvernement, l'ex-ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari se projetait dans trois reconversions complémentaires : d'abord en tant que membre du conseil d'administration de la start-up Hopium, fabricant de voitures hydrogène, mais aussi en tant que vice-président exécutif de l'armateur géant CMA CGM (nouvel actionnaire d'Air France), et enfin en créant sa propre société de conseil.
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) l'a autorisé à rejoindre Hopium, mais en émettant des réserves, notamment en l'enjoignant à ne pas entreprendre de démarche auprès du ministère des Transports pendant trois ans (voir 58013).
Mais elle a retoqué sa candidature auprès de CMA CGM, chez qui Jean-Baptiste Djebbari souhaitait s'occuper du futur pôle spatial. Selon la HATVP, cette fonction est clairement incompatible avec les fonctions gouvernementales qu'il a exercées au cours de trois dernières années.
Par contre, l'ex-député et ex-ministre a été autorisé à créer sa société de conseil, tout en étant mis en garde contre le risque pénal de prise illégale d'intérêts dans les cas où cette société aurait comme cliente une entreprise du secteur des transports. - MF
A peine sorti du gouvernement, l'ex-ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari se projetait dans trois reconversions complémentaires : d'abord en tant que membre du conseil d'administration de la start-up Hopium, fabricant de voitures hydrogène, mais aussi en tant que vice-président exécutif de l'armateur géant CMA CGM (nouvel actionnaire d'Air France), et enfin en créant sa propre société de conseil.
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) l'a autorisé à rejoindre Hopium, mais en émettant des réserves, notamment en l'enjoignant à ne pas entreprendre de démarche auprès du ministère des Transports pendant trois ans (voir
58013).
Mais elle a retoqué sa candidature auprès de CMA CGM, chez qui Jean-Baptiste Djebbari souhaitait s'occuper du futur pôle spatial. Selon la HATVP, cette fonction est clairement incompatible avec les fonctions gouvernementales qu'il a exercées au cours de trois dernières années.
Par contre, l'ex-député et ex-ministre a été autorisé à créer sa société de conseil, tout en étant mis en garde contre le risque pénal de prise illégale d'intérêts dans les cas où cette société aurait comme cliente une entreprise du secteur des transports. - MF
Sur le dernier salon Solutrans, à Lyon (photo Sang)
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